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Le procès Carlton annoncé du 2 au 20 février 2015

Révélée en octobre 2011, l’affaire de proxénétisme dite du Carlton, hôtel de luxe lillois, a éclaboussé Dominique Strauss-Khan, hommes d’affaires, policiers, et prostituées « indépendantes ». Frédéric Fèvre, le procureur de Lille a annoncé officiellement que les treize protagonistes seront jugés du 2 au 20 février 2015 devant le tribunal correctionnel de Lille. Une quatorzième personne sera jugée pour « complicités d’escroqueries et d’abus de biens sociaux ». Retour sur un scandale politique.

Les treize accusés ont été mis en examen progressivement. En 2011, ce fut au tour des trois dirigeants du Carlton eux mêmes. François Henrion, directeur, René Kojfer, chargé des relations publiques et Henri Franchois, propriétaire sont soupçonnés d’avoir aidé à organiser des parties libertines. Le même automne, le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, chef de la Sûreté départementale du Nord, deux entrepreneurs de la région, David Roquet et Fabrice Pazskowski, et enfin, Virginie Dufour sont à leur tour mis en examen, soupçonnés d’avoir organisé et financé plusieurs déplacements.

L’ancien directeur du FMI est mêlé à l’affaire dite du Carlton de Lille à la mi-octobre 2011, alors qu’il était déjà empêtré dans l’affaire du Sofitel. Tout de suite présenté comme le principal instigateur et organisateur de ces fines soirées, Dominique Strauss-Khan est à son tour mis en examen le 26 mars 2012. Ces soirées ne s’étaient pas seulement tenues à Lille mais aussi à Paris et Washington.

Enfin, en 2013, Dominique Alderweireld, surnommé « Dodo la Saumure », un tenancier français de salons de massage en Belgique, sa femme Béatrice Legrain et David Roquet avaient été à leur tour mis en examen.

Après deux ans d’instruction, les magistrats ont décidé d’abandonner la charge pour « proxénétisme aggravé en bande organisée ». Les accusés seront donc jugés pour « proxénétisme aggravé en bande organisée ». Ils ont échappé aux Assises et se sont tournés vers un procès en correctionnel. Ce délit est passible de dix ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende.

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