NuitDebout a modestement mais sûrement repris du poil de la bête le 31 août dernier, démentant ses détracteurs les plus virulents et ceux désirant tourner la page d’un doigt humide de mépris. Malheureusement, on ne détruit pas un mouvement comme on nettoie la statue de la place de la République (flambante neuve …).
Une projection pour accompagner l’action
Plusieurs rassemblements ont suivi, et même une projection hier, à 21h30, du film « Casseurs ». Toujours dans cette tradition du film fédérateur (Merci Patron !, Demain, …), NuitDebout s’applique à perpétuer son occupation de la place de la République. Alors que les principaux médias et personnalités publiques l’enterrent gaiement, rassurés que l’on ne puisse bousculer l’ordre public impunément et avec une telle naïveté.
Le mouvement s’étiole tout en se cristallisant autour de quelques dizaines de personnes, qui ravivent la flamme de leur révolte sans bénéficier de la couverture médiatique des débuts et sans parvenir à ouvrir pleinement le mouvement.
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L’avocat du diable
Avec la projection de « Casseurs », moyen métrage d’une trentaine de minutes, NuitDebout tient à reconfirmer le bien-fondé de son entreprise, et ce en pointant du doigt l’ennemi (l’Etat) et ces « instruments » (les CRS). Le but ? Dénoncer la violence sociale et la manipulation médiatique autour des casseurs dans un premier temps, puis encourager les citoyens à dépasser la condamnation morale systématique de ces actes pour chercher à comprendre les causes.
Ci-dessous, le film mit en ligne dans la foulée :