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Le projet des frères Abdeslam connu depuis 2014 ?

Le quotidien belge L’Echo a affirmé mardi 1er mars que le projet d’attentat des frères Abdeslam aurait été connu de la police judiciaire fédérale belge dès juillet 2014.

Nouvelles révélations sur les frères Abdeslam, qui ont participé aux attentats du 13 novembre dernier. Brahim Abdeslam est l’un des kamikazes qui s’est fait exploser au Comptoir Voltaire, dans le XIe arrondissement de Paris. Quant à Salah Abdeslam, il a fait partie des commandos terroristes, mais a réussi à s’échapper vers la Belgique. Il est toujours en fuite actuellement.

Abdeslam

Au mois de juillet 2014, la section antiterroriste de la police judiciaire fédérale aurait été contactée par une source considérée comme fiable. Celle-ci aurait alerté par téléphone les enquêteurs : « Les frères Abdeslam, Salah et Brahim, préparent un attentat. Vous devez faire quelque chose.« 

Affaire classée sans suite

« L’indic » raconte que les frères Abdeslam ne cachent plus leur sympathie pour Daesh, et qu’ils sont en contact régulier avec Abdelhamid Abaadoud, l’un des organisateurs des attentats de Paris, tué pendant le raid de Saint-Denis. L’homme est déjà bien connu des services de renseignements à l’époque.

Suite à cet appel, une enquête diligentée par la police locale de Molenbeek est ouverte, et six mois plus tard, les deux frères sont auditionnés. Le 28 février 2015, Salah Abdeslam est entendu. Il nie toute implication dans des activités terroristes mais avoue connaître Abdelhamid Abaaoud, l’un de ses anciens copains du quartier. La police fédérale juge alors que les deux frères ne représentent pas de danger sérieux, et en juin 2015, l’enquête est classée sans suite. Aucune écoute ou aucune perquisition n’a été menées après ces auditions.

Les attentats auraient pu être évités ?

Des révélations qui devraient relancer la polémique sur la manière dont ont été conduites les enquêtes antiterroristes belges. Certains enquêteurs n’hésitent pas à affirmer que si les informations en possession de leur service avaient été traitées correctement, les attentats de Paris auraient « peut-être pu être évités ».

Le Comité P, un organe de contrôle externe des polices, au service du Parlement fédéral, a rédigé un texte intermédiaire retraçant le fil des investigations, qui sera débattu prochainement, à huis clos, par les députés.

>A lire aussi : L’ADN sur la ceinture explosive  n’est pas celui de Salah Abdeslam.

Crédits photo : AFP et Photonews

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