Le constructeur automobile français vient de s’allier à une start-up américaine pour développer ce projet futuriste. Un rêve qui pourrait arriver plus tôt qu’on ne le pense.
Près de deux mois après le rachat d’Opel, le groupe PSA confirme sa volonté de demeurer un géant européen de l’automobile. Le groupe français, désormais dirigé par le portugais Carlos Tavares, vient d’annoncer un partenariat avec une start-up américaine, nuTonomy.
La voiture autonome, la nouvelle lubie de PSA
Fondée en 2013 par des anciens élèves de l’université du MIT, la start-up travaille depuis un moment sur ces voitures sans chauffeur. En effet, des tests sont déjà en cours à Singapour, mais aussi à Boston. Chez PSA, la direction s’est dite « réjouie de travailler avec une équipe d’experts en logiciels et robotique« . A partir de septembre, les américains pourront donc compter sur le soutien du groupe automobile. PSA apportera son savoir-faire en terme d’industrialisation, de sûreté et d’interface entre l’homme et la machine. Pour les tests, le groupe enverra dans un premier temps deux véhicules de sa gamme, des Peugeot 3008, à Singapour.
Ces véhicules SUV seront donc équipés d’un logiciel crée par la start-up, ainsi que de capteurs et des plateformes de calcul. Ces tests viennent donc s’inscrire dans la nouvelle politique du groupe PSA. Intitulée AVA (Autonomous Vehicles for All), cette politique a pour objectif de faire des voitures sans chauffeur une réalité de plus en plus certaine.
Ces véhicules sans chauffeur pour très bientôt ?
Lancée début mars, cette politique officialise un peu plus l’intérêt de PSA pour le transport autonome. Le groupe effectue déjà des tests de ce genre : présent dans le véhicule, le chauffeur peut effectuer une autre activité que de conduire. Il peut toutefois reprendre le contrôle à n’importe quel moment. L’absence de chauffeur dans le véhicule constitue donc la prochaine étape. Avec le système VA (Véhicule Autonome), la start-up nuTonomy vise une autonomie de niveau 5 : à partir de là, le véhicule peut totalement se passer d’un chauffeur.
Parmi les responsables de chez PSA, on vise d’abord une utilisation dans le service à la demande. Ces premiers véhicules sans chauffeur pourraient avant tout concerner des taxis et autres services de transports. Pour les particuliers, il faudra donc attendre un peu plus. Le groupe affiche même clairement ses ambitions : chez PSA, on vise une arrivée de ces véhicules en Europe et aux États-Unis vers 2018-2019.
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