En sortant de son hibernation, l’ourse slovène « Sorita » a été aperçu en compagnie de deux petits oursons. L’espèce est menacée d’extinction.
Sorita n’est plus seule
Cette ourse slovène avait été relâchée dans les Pyrénées en octobre dernier. Une sortie tardive de sa tanière ainsi qu’une « phase d’hyperphagie » avaient laissé entrevoir la possibilité d’une nouvelle venue. Les agents de l’Office national de chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont levé le doute. Ils ont pu observer « à la jumelle » la mère et les deux oursons ce lundi. Avant cela, les spécialistes ne savaient pas si Sorita était gravide. Le mystère est levé.
La surface de répartition de l’espèce s’est étendue en atteignant 7.400 km² en 2018. Cela s’explique par des « grands déplacements exploratoires » selon le ministère. Le but de l’arrivée de cette femelle en octobre 2018, est de sauvegarder cette espèce qui est menacée d’extinction. Cependant, la venue de l’ourse ne fait pas l’unanimité. Les éleveurs dénoncent une possible prédation.
En réponse à cet affolement, le ministère de l’Agriculture confirme que des mesures « d’effarouchement » des ours seront mises en place pour protéger les troupeaux.
Que faire en cas de rencontre
Les défenseurs de la biodiversité conseillent d’être prudent.
« Les rencontres entre usagers de la nature et ours demeurent rares. L’ours sent la présence de l’homme très en amont et l’évite autant que possible. Mais, prévient la préfecture, une ourse suitée n’a pas toujours le comportement d’évitement d’un ours classique. Du fait de la présence des oursons, elle est moins mobile, plus sensible au dérangement et susceptible d’être agressive en cas de rencontre »
En cas d’une rencontre à courte distance (50m) il faudrait, selon les spécialistes, faire en sorte que l’ours vous identifie en parlant calmement et en bougeant. De plus, il faut éviter de courir et ne pas couper sa trajectoire.
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