Emmanuel Macron s’est rendu en Nouvelle Calédonie ce jeudi, pour une durée de trois jours. C’est la première fois qu’un Président de la République se rend sur l’atoll. Cette visite coordonne avec les 30 ans de la prise d’otage d’Ouvéa, une prise d’otages qui a fait de nombreuses victimes.
« L’occasion de consacrer des moments importants de notre histoire commune »
Emmanuel Macron s’est déplacé ce jeudi en Nouvelle Calédonie pour un voyage de trois jours. Il a plusieurs idées en tête, mais pour lui, ce déplacement est avant tout : « L’occasion de consacrer des moments importants de notre histoire commune ». En effet, en 1988, de violents événements se sont succédés sur l’atoll, opposant les indépendantistes et les royalistes. Après un séjour en Australie, il entame la visite de l’île jusqu’à samedi, où il rencontrera habitants, étudiants et forces de l’ordre.
S’il est accueilli en grande pompe par les non-indépendantistes, par une marche aux couleurs de la France, certains sont plutôt hostiles à son arrivée : « Je suis contre la venue de Macron, on a des choses à lui dire mais pas à cette date » s’exclame Benoît Tangopi, qui a participé à la prise d’otages en 1988.
Non, il ne visitera pas la grotte
Emmanuel Macron ne se rendra pas dans la grotte d’Ouvéa, parce que ce n’est pas selon lui, un lieu de mémoire. « La mémoire de mai 88 est célébrée à la gendarmerie de Fayaoué et à Wadrilla. Emmanuel Macron se rend dans les endroits que le temps a consacré comme un lieu de mémoire. Ce n’est pas le cas de la grotte » a expliqué l’entourage du président. Pour rappel, aucun dirigeant français ne s’est rendu à l’intérieur de la grotte depuis 1988, date de la fin de la prise d’otage.