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Que retenir de la dernière allocution d’Emmanuel Macron ?

Emmanuel Macron s’est exprimé mercredi soir à la télévision, après avoir rencontré l’ensemble des députés qui sont entrés à l’Assemblée nationale.

Le chef de l’Etat s’est exprimé pour le première fois depuis les résultats du second des législatives, lors d’une allocution télévisée. Sans aucune annonce majeur, le Président de la république a reconnu que la majorité qu’il avait obtenue dimanche était « relative » et a même assuré être conscient des « fractures » apparus lors de ces élections.

Lors de cette allocution, Emmanuel Macron a principalement évoqué l’après des législatives, l’avenir du gouvernement. Il appelle la classe politique à « légiférer différemment » et à faire des « compromis ».

« J’entends et suis décidé à prendre en charge la volonté de changement que le pays a clairement exprimée parce que c’est mon rôle comme garant de nos institutions ».

Emmanuel Macron mercredi soir sur TF1

Mardi avait lieu la rentrée des nouveaux députés élus lors du second tour des élections législatives et le chef de l’Etat n’a pas manqué d’aller à la rencontre des dirigeants des partis politiques : « J’ai échangé hier et aujourd’hui avec les dirigeants de l’ensemble des formations politiques », a-t-il continué, et « tous ont fait part de leur respect pour nos institutions et de leur volonté d’éviter un blocage pour notre pays ».

Emmanuel Macron évoque à de nombreuses reprise sa « défaite » de dimanche. Mais il ne semble pas abattu pour autant, il souligne, lors de cette allocution, que la scrutin avait fait « de la majorité présidentielle la première force politique de l’Assemblée nationale » mais sans majorité absolue.

« Sa responsabilité est donc de s’élargir, soit en bâtissant un contrat de coalition, soit en construisant des majorités texte par texte ».

« Une volonté d’union et d’action pour la nation »

« Pour agir dans votre intérêt et dans celui de la nation, nous devons collectivement apprendre à gouverner et légiférer différemment. En bâtissant « des compromis, des enrichissements, des amendements, mais le faire en toute transparence – à ciel ouvert, si je puis dire –, dans une volonté d’union et d’action pour la nation ».

Le président n’a pas manqué de mettre sous pression les partis d’oppositions, de la Nupes au RN sans oublier LR, en leur demandant « de dire en toute transparence jusqu’où ils sont prêts à aller », et ce, à courte échéance : « Il faudra clarifier dans les prochains jours la part de responsabilité et de coopération que les différentes formations de l’Assemblée nationale sont prêtes à prendre : entrer dans une coalition de gouvernement et d’action [ou] s’engager à voter simplement certains textes, notre budget ». Et pour cela, le chef de l’Etat leur donne 48h : « Nous commencerons à bâtir cette méthode et cette configuration nouvelles à mon retour du sommet européen de jeudi et vendredi à Bruxelles », a-t-il dit, alors qu’il s’engage jeudi dans un marathon diplomatique qui, au-delà de cette réunion, le conduira aussi à un sommet de l’Otan et à un sommet du G7.

Emmanuel Macron a également annoncé que, « dès cet été », il faudra prévoir « une loi pour le pouvoir d’achat et pour que le travail paie mieux, les premières décisions pour aller vers le plein emploi, des choix forts sur l’énergie et le climat, des mesures d’urgence pour notre santé, qu’il s’agisse de notre hôpital ou de l’épidémie « .

Une allocution entre prise de conscience, réaction après sa défaite aux élections législatives et avenir.

À lire aussi : Quel est le rôle du président de l’Assemblée Nationale ?

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