Machine, c’est LA nouvelle série d’Arte qui va faire parler. Récompensée à Séries Mania, la série contient son lot de scènes mémorables.
On aime Machine, on a déjà eu l’occasion de le dire ! Une série folle proposée par Arte et qui pourrait bien faire son petit chemin. Avec des scènes que l’on aime déjà beaucoup.
Une jeune femme à la silhouette frêle, le visage dissimulé sous un épais sweat à capuche descend sur le quai d’une petite gare de province. Elle est venue se cacher : une unité de commandos de la DRSD est à ses trousses. Elle hérite du surnom « Machine » et d’un poste à la maintenance de la chaîne de production de l’usine d’électroménager. Mais la menace de délocalisation plane dans ce dernier bastion industriel et celle qui voulait faire profil bas se retrouve prise dans les feux de la révolte qui anime bientôt les ouvriers.
SPOILERS
3/ C’est la lutte finale !
Si la série a su parfaitement orchestrer ses scènes de combat, toutes parfaitement maîtrisées, il en est une qui les rassemble toutes dans ce qu’elle contient d’action pure et d’hommage à tout un pan de la pop culture trop souvent oublié dans nos séries. Cette séquence est dans l’épisode 6, où Machine affronte tout un service d’ordre dans un moment de virtuosité pure. En deux temps, la scène commence avec un plan séquence parfaitement orchestré pour enchaîner avec un face à face à l’arme blanche des plus réussi. Et comme pour mieux lier l’ensemble : The Chemical Brothers « Galvanize » rythme la baston pure !
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2 / Une « femme like U » qui se fighte dans un camion
C’est une des scènes folles de la série, une de ces séquences proprement jubilatoires à découvrir dans l’épisode 4. Machine intercepte des camions transportant le matériel de l’usine en grève. Camions qu’elle parvient déjà à rejoindre à vélo (une prouesse au départ) sur lesquels elle grimpe à mains nues. Une fois la bagarre lancée dans le cockpit avec deux passagers, et c’est le titre de K.Maro, « Femme like U » qui retentit pour notre plus grand plaisir. La scène est filmée par une très grand finesse et entraîne le spectateur au plus près de son héroïne. Et l’on devine dans les coups que Machine adresse toute la rage suite à la mort de JP et ce besoin d’extérioriser la perte de celui qui lui a appris à lutter
1/ Barbouzerie et lutte des classes
La puissance de Machine ne réside pas seulement dans ses séquences de combat mais aussi dans ses confrontations verbales. La série en contient un certain nombre, comme le « duel » attendu entre Machine et Benoît.
Mais l’un des moments d’anthologie réside dans le final de l’épisode 3, un face à face entre JP (JoeyStarr à son sommet) et Robert (le barbouze et grand méchant de la série) que Sébastien Lalanne campe avec tellement de justesse et de force que cette seule séquence l’installe comme un très grand comédien.
Le tout avec un petit solo de musique classique en fond sonore, qui accentue la lente et progressive mise à mort de 11 minutes à laquelle on assiste, impuissant et désarmé.
La séquence est tout à la fois : bouleversante, forte et terrifiante !!!
« Il a fallu qu’il meure pour qu’on s’empare de ses idées »
Au petit jeu des petites phrases bien senties que le comédien distille avec beaucoup de verve et de talent, la palme revient sans doute à cet échange, bref, dans l’épisode 5, face au repreneur coréen avec qui il vient d’officialiser un contrat (avec l’Etat français) :