Prévu pour le 20 avril prochain, le fameux débat d’entre deux tour peinait à trouver ses journalistes. Il semblerait que ce soit maintenant chose faite. Explications.
TF1 et France 2 ont enfin tranché, les journalistes qui animeront le débat d’entre deux tours seront Léa Salamé et Gilles Bouleau. Deux visages bien connu de cette campagne présidentielle puisqu’ils ont tous deux animés différentes émissions politique et reçu la majorité des candidats.
Qui sont-ils ?
Gilles Bouleau est un visage bien connu des français puisqu’il présente le 20h de TF1 depuis 2012 ! Depuis la fin des années 80, ce journaliste émérite est un membre à part entière de la rédaction TF1. Gilles Bouleau a, à plusieurs reprises, interviewer le président Macron, Hollande ; animé des débats de primaires etc…le journaliste a même interviewé Vladimir Poutine en 2014. Ses trente ans de carrière et d’expertise politique l’ont mené a animer ce débat d’entre deux tours, aux côtés de Lea Salamé.
Le visage de Léa Salamé doit vous être particulièrement familier puisque la journaliste a animé toute l’émission « Elysée 2022« , une des émission phare de cette présidentielle, et a reçu la majorité des candidats pour des « grands entretiens ». Après presque 20 ans de carrière en télévision, des centaines de plateaux et émissions politique, TF1 et France 2 l’ont choisi pour animer le débat, au fait de son expérience et expertise politique.
Ça devait être qui ?
Si le choix semble être définitif aujourd’hui, les chaines avaient en tête une autre journaliste : Anne–Sophie Lapix. En effet, les premières rumeurs se sont portées vers la présentatrice du 20h de France 2. Avec ses (presque) 30 années d’expérience, Anne Sophie Lapix aurait pu être la candidate idéale, néanmoins les deux candidats s’y sont formellement opposés. Ces derniers accusent la journaliste de manquer de neutralité et d’être trop offensive dans ses interventions. Dans ce contexte, même le candidat Macron n’a pas souhaité que la journaliste anime le débat d’entre deux tours.
L’association SDJ (Société Des Journalistes) condamne le fait que les politiques ait une quelconque influence quant au choix des journalistes qui les interview.