En raison des récents évènements survenus dans des stades de football et du contexte terroriste, la ville de Cardiff a pris des mesures exceptionnelles. Lors de la finale de la Ligue des Champions, les spectateurs seront soumis à la reconnaissance faciale.
Comment contrôler des centaines de milliers de personnes et assurer la sécurité dans un stade ? Cette problématique ne date pas d’hier et est plus que jamais l’une des priorités des instances du football. Les bagarres survenues au Parc OL et à Bastia ont clairement mis en lumière les problèmes rencontrés pour assurer la sécurité dans un stade.
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La ville de Cardiff à l’affût de la moindre menace
Parmi les évènements football très attendus en cette fin de saison, il y a bien évidemment la finale de la Ligue des Champions. Cette année, l’une des plus prestigieuses compétitions livrera son verdict à Cardiff, au Millenium Stadium. Avec une capacité de 74 500 places, la ville veut éviter des images semblables à celles de Lyon ou Bastia. La police de Cardiff vient donc d’annoncer qu’elle aurait recours à la reconnaissance faciale au moment de l’évènement.
Des caméras vont donc être placées autour et dans la gare de Cardiff, ainsi qu’aux alentours du stade. Grâce à un nouveau logiciel, le visage du moindre passant sera tout de suite analysé et comparé aux fichiers de la police anglaise. La ville disposerait en effet d’une base de données incluant 500 000 noms et visages de récidivistes et présumés terroristes. En cas d’une reconnaissance positive, une force d’intervention sera alors envoyée sur place.
La solution de la dernière chance
Avec ce dispositif, l’objectif de la Police de Cardiff est clairement affiché : aucun incident ne viendra perturber ce rassemblement sportif. Avec les récents évènements survenus en France et en Europe, la police doit aussi gérer avec un contexte de menace terroriste particulièrement pesant. Au soir du 13 novembre 2015, lors des attentats de Paris, trois hommes avaient réussi à se faire exploser aux abords du Stade de France.
Si le terme de reconnaissance faciale fait plutôt penser à de la science-fiction, cela est pourtant devenu une sérieuse réalité. Au Royaume-Uni, il y aurait plus de 4 millions de caméras utilisées. Si la police de Cardiff s’est engagée à ne récolter que les données nécessaires et promet toute transparence, beaucoup de critiques s’élèvent quant au droit à la vie privée. De plus, la technologie est encore loin d’être fiable. Pour beaucoup d’experts, une bonne identification nécessite un visage découvert et clairement visible. Dernier cas d’inquiétude : avec près de 200 000 personnes attendues dans le stade et aux alentours, la technologie sera-t-elle capable de suivre autant de personnes ?
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