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« Sales connes » : pourquoi Brigitte Macron est au centre d’une polémique ?

La vidéo où l’on voit Brigitte Macron qualifiée de « sales connes » les militantes qui ont interrompu masquées le spectacle d’Ary Abittan n’en finit plus de faire polémique.

« S’il y a des sales connes on va les foutre dehors »

Toute déclaration devient aujourd’hui un fait politique surtout si elles viennent du plus haut sommet de l’Etat. Il est étonnant qu’une personnalité comme Brigitte Macron l’aie oubliée. C’est pourtant bien ce qui s’est passé quand la première dame est allée au spectacle de Ary Abittan, interrompue la veille par un collectif féministe, masqué au visage de l’humoriste et où on pouvait lire « Abittan violeur ». Quand Mme Macron a été voir l’humoriste, il lui a confié avoir « peur de tout ». Elle aurait alors répondu dans une vidéo dévoilée par Public et depuis retirée : « S’il y a des sales connes on va les foutre dehors« , lui répond Brigitte Macron. « Surtout des bandits masqués« , ajoute-t-elle.

Face à la polémique qui enfle, les proches de la première dame ont répliqué en expliquant que cette parole ne visait qu’à dénoncer ces actions masquées et rien de plus. Mais la classe politique s’en empare pour attaquer le Président de la République et dénoncer un mépris des associations féministes : « Un non-lieu n’efface pas la parole et les ITT d’une femme » pour la député LFI Sarah Legrain. Ou encore « Brigitte Macron qualifie de « sales connes » les militantes mobilisées devant le théâtre où se produit un homme qui a été accusé de violences sexuelles » pour Clémence Guetté.

« Ary Abittan est victime d’une injustice »

L’occasion pour CNews de s’emparer du sujet via la voix de Pascal Praud qui a déclaré dans son émission que « Ary Abittan est victime d’une injustice » car la justice a prononcé un non lieu en faveur de l’humoriste. A écouter notre confrère, Ary Abittan est donc innocenté de ce dont on l’accuse. Pour rappel un non lieu c’est la décision rendu par un juge d’instruction pour ne pas poursuivre faute d’éléments dans le dossier (très différent de l’acquittement qui est une reconnaissance en justice d’une innocence). Donc en ces conditions, l’humoriste a le droit d’aller sur scène, et les militantes de militer donc de faire entendre leur voix, sans évoquer « un trouble à l’ordre public » pour une séquence qui dure 1 minute.

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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