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La santé connectée : un accompagnement à la prévention pour 94% des étudiants

Santé connectée

A l’heure où les objects connectés interpellent les différents acteurs du système de santé, la SMEREP a souhaité apporter un éclairage sur l’adoption de cette technologie par les étudiants. Pour cela, elle s’est associée à l’institut Withings Health(1), afin de réaliser la première enquête sur les étudiants et la santé connectée. L’étude(2) révèle la façon dont les jeunes utilisent les objets et/ou applications connectées, et comment ils perçoivent l’avenir sur les questions émergentes suscitées par la santé connectée : un enjeu de demain et un véritable questionnement à avoir.

Une utilisation répandue des applications de santé connectée, mais pas en substitution d’une médecine classique

Plus de 90% des étudiants sondés reconnaissent le potentiel d’avenir de la santé connectée en matière de prévention. Près de 60% d’entre eux admettent que la santé connectée permet de se responsabiliser, ce qui induit de nouveaux comportements, également pour 60% des étudiants. Pour 30% des sondés, les objets connectés et les applications sont une manière de se stimuler.

Cependant, même si 68% des étudiants pensent qu’il serait juste de payer moins cher sa complémentaire si leurs mesures de santé, via les objects ou applications, sont bonnes, ces derniers ne sont pour autant que 2% à voir les applications de santé connectée comme un substitut à la médecine classique. En effet, 70% des étudiants pensent que ces applications sont un complément à la gestion de leur santé, mais qui ne rentrent pas en concurrence avec les usages médicaux.Santé connectée

Les étudiants, « early adopters » de la santé connectée, pour un usage sportif

Selon l’enquête SMEREP/Withings, les étudiants sont 86% à déclarer utiliser les applications de santé connectée essentiellement pour leur pratique sportive, afin de quantifier leur performance. Ils sont également 70% à déclarer utiliser ou être intéressés par ce type d’application pour un suivi de leur sommeil. Enfin, plus de la moitié des utilisateurs le font pour suivre leur nutrition et près d’un tiers en ont également l’utilité pour le calendrier menstruel concernant les femmes.

Toutefois, seulement 14% des étudiants imaginent utiliser des applications e-santé centrées sur les médicaments, maladies et traitements, par exemple pour suivre une prescription afin de se soigner au mieux.Santé connectée

Une première étude révélatrice des enjeux qui se dessinent face à la santé connectée

Cette étude est la première menée sur une population étudiante déjà adepte de l’usage d’objets et d’applications de santé connectée. Les étudiants ont pleinement conscience de leur caractère préventif. La SMEREP encourage l’emploi de ces objets et applications de santé connectée dans ce cadre ; la prévention santé étant au cœur de ses actions.

Dans une autre mesure, elle est favorable à la télémédecine pour pallier aux manques de soins faute de temps et d’argent des étudiants. A ce propos, elle expérimente depuis bientôt un an, dans son accueil SMEREP au 54 Bd Saint-Michel 75006, l’installation d’une E-cabine santé (gratuité des bilans de santé pour tous les étudiants). Toutefois, la confiance des étudiants à 71% dans la collecte de leurs données de santé et leur acceptations à 68% de payer moins cher leur complémentaire santé – si leurs mesures de santé sont bonnes – posent question.

Santé connectée

La cabine e-santé inaugurée il y a un an par la SMEREP

La SMEREP s’interroge sur l’avenir du système égalitaire de santé pour lequel elle affirme son engagement dans les valeurs mutualistes qui sont siennes et interpelle sur le principe de précaution quant à la collecte des données de santé. C’est un grand enjeu sur lequel elle a décidé de se positionner tant dans un esprit d’innovation que de préservation des valeurs mutualistes égalitaires.

(1) : étude réalisée auprès d’une cohorte de 669 utilisateurs représentatifs de la population étudiante française en métropole, dont 109 répondants, constitués par des abonnés à la newsletter SMEREP, et d’une deuxième cohorte constituée de 560 utilisateurs d’objets connectés Withings, âgés de 18 à 23 ans.

(2) : le Withings Health Institute a vocation de faire avancer les savoirs sur la santé connectée. Nous travaillons en collaboration étroite avec des médecins et des instituts de recherche pour offrir au public des analyses pertinentes élaborées selon des méthodologies scientifiques rigoureuses. Withings garantit la confidentialités des données individuelles nominatives et protège la vie privée de tous ses utilisateurs conformément à la Loi Informatique et Liberté. Plus d’informations sur http://health.withings.com

 

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