Alors que Wonder Woman triomphe sur les écrans, retour sur 6 héroïnes badass qui ont marqué de leur empreinte l’histoire du cinéma
Si comparativement aux hommes, les héroïnes badass ne sont pas si nombreuses que ça, elles ont marqué le cinéma et un certains nombres de films comme Alien, Kill Bill, Star Wars, Terminator, Matrix, Millenium, Hunger Games ou Avatar en s’imposant face aux hommes par leur fougue, leur intelligence, leur caractères, ou leur paf dans ta gueule. Et alors que Wonder Woman vient enfin faire concurrence aux Superman, Batman, Iron Man, Captain America ou autres Spiderman, (parce que bon, depuis le décevant Elektra, les supers héroïnes se sont faites aussi rare sur nos écrans que le nombre de femmes réalisatrices) il est temps d’offrir un coup de projecteur à 5 héroïnes badass, rock’n roll, sanglantes, drôles ou émouvantes, bref, des femmes comme on aimerait en voir tellement plus souvent au cinéma. Avec en bonus la reine du petit écran, combative et féministe, Buffy Sanders.
Sarah Connor – Terminator
Mais c’est quoi déjà… Terminator ? A Los Angeles en 1984, un Terminator, cyborg surgi du futur, a pour mission d’exécuter Sarah Connor, une jeune femme dont l’enfant à naître doit sauver l’humanité. Kyle Reese, un résistant humain, débarque lui aussi pour combattre le robot, et aider la jeune femme…
En 1984 Terminator fait exploser la carrière de Schwarzenegger. Mais à l’écran face au robot tueur, il y a une femme forte, combative, qui se retrouve poursuivie par une machine du futur, c’est bien sûr Sarah Connor. Interprété par Linda Hamilton, puis Lena Headey et enfin Emilia Clarke. Dans le premier Terminator la pauvre Sarah Connor n’a rien demandé à personne mais elle va devoir sauver son fils… et l’humanité. La femme devient guerrière, affrontant les machines envoyées par SkyNet, se battant pour éviter à l’humanité le jour du Jugement Dernier, et luttant même contre l’administration qui la fait interner… Tellement badass qu’une série lui fut consacrée en 2008, Les Chroniques de Sarah Connor, car on l’oublie souvent, mais le vrai héros de la saga Terminator, c’est une femme.
La mariée– Kill Bill
Mais c’est quoi déjà… Kill Bill ? Au cours d’une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et tire sur les convives. Laissée pour morte, la Mariée enceinte retrouve ses esprits après un coma de quatre ans. Celle qui a auparavant exercé les fonctions de tueuse à gages au sein du Détachement International des Vipères Assassines n’a alors plus qu’une seule idée en tête : venger la mort de ses proches en éliminant tous les membres de l’organisation criminelle, dont leur chef Bill qu’elle se réserve pour la fin.
Beatrix Kiddo ou l’histoire d’une vengeance, d’un chemin de croix sanglant à la recherche de celles et ceux qui ont massacré son mari et qui l’on laissé pour morte, une balle dans la tête. Une histoire d’amour et de haine, celle de Kill Bill pour Beatrix Kiddo qu’il a passionnément aimé, celle de Beatrix pour son ancien amant et protecteur devenu son tueur… Parcours de sang, taillé au Katana, histoire d’une survivante, guidée par la vengeance, dans une œuvre jubilatoire, orchestré par un Tarantino flamboyant, scénarisé par Tarantino et Uma Thurman, un double programme comme toujours hommage au cinéma qui a nourri Tarantino comme les westerns spaghettis ou les films chinois d’art martiaux, ainsi qu’à une actrice fétiche du réalisateur. Bref, du grand cinéma pour une héroïne tout en fureur et totalement charismatique.
Mulan – Mulan
Mais c’est quoi déjà… Mulan ? Mulan est une belle jeune fille qui vit dans un village chinois. Malgré son amour et son respect pour sa famille, son mépris des conventions l’éloigne des rôles dévolus aux filles devouées. Quand son pays est envahi par les Huns, Mulan, n’écoutant que son courage, s’engage à la place de son père dans le but de lui sauver la vie. Elle va devenir, avec l’aide d’un dragon en quète de réhabilitation, un guerrier hors du commun.
Avant Rebelle il y a eu Mulan, la plus badass des héroïnes Disney. Alors qu’une grande majorité des princesses Disney se battent pour… l’amour … Mulan, qui n’est d’ailleurs pas une princesse se bat pour sauver son père et… la chine. Guerrière, forte, n’acceptant pas la loi des hommes, certes amoureuse mais ne souhaitant pas se marier, Mulan tranche fortement avec les Disney précédents par son modernisme, et c’est tant mieux. Merida la rebelle ou Vaiana l’aventurière peuvent lui dire merci. Et comme tous les grands dessins animés Disney, Mulan va avoir droit à sa version live, en 2018, réalisée par une femme, Niki Caro.
Alice – Resident Evil
Mais c’est quoi déjà… Resident Evil ? Dans un immense laboratoire souterrain, ont lieu des recherches ultras secrètes, supervisées par des centaines de scientifiques. Lorsque l’alarme retentit, tout le monde croit à une simple simulation d’évacuation. Mais bientôt, l’horreur les rattrape. Un virus hautement mortel se propage à un rythme effréné dans les couloirs : en quelques minutes, il met fin à toute vie humaine.
Elle décapite, elle éviscère, elle trucide du zombie depuis 2002 luttant contre les morts vivants et la multinationale Umbrella Corporation dans 6 films adaptés d’une série je jeux vidéos qui ont rapporté plus d’un milliard de dollars à travers le monde. Si depuis Le 5ème élément la carrière Cinématographie de Mila Jovovich ne rime quasi exclusivement qu’avec Resident Evil, elle aura définitivement marqué le personnage d’Alice. Et malgré la qualité très inégale des films elle aura trouvé un public « transi d’amour » qui la porte depuis le premier Résident Evil de Paul W.S. Anderson, son mari, qui aura réalisé 4 des 6 opus. (on lui doit aussi Mortal Kombat ou Alien vs Predator). Bref, c’est une saga honni par certains fans des jeux vidéos et adulée par d’autres, mais portée par une vraie héroïne badass et rock’n roll.
Ellen L. Ripley – Alien
Mais c’est quoi déjà… Alien ? Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d’un arrêt forcé sur une planète déserte, l’officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage.
Vous avez parlé d’une héroïne iconique… la reine des Badass Woman, qui a survécu au pire des monstres, et qui est même ressuscité d’entre les morts, figure christique d’une quadrilogie culte, personnage fort et emblématique qui devient de plus en plus charismatique et même animal dans le film de Jeunet. Ce qui fait aussi la force de Ripley c’est qu’elle est humaine, intelligente et même fragile par moments, c’est une femme qui se bat pour survivre, ce n’est pas Rambo, ce qui la rend d’autant plus touchante. Et pourtant ce n’était pas gagné pour elle, puisque dans la première version du scénario du premier Alien Ellen Ripley était un homme… Bref il a fallu d’abord survivre au scénario…
Bonus télé
Buffy
Mais c’est quoi déjà… Buffy ? Buffy Summers aspire à une vie simple et épanouie auprès de sa famille et de ses amis. Mais les démons qui rôdent à Sunnydale lui rappellent sans cesse qu’elle doit faire face à ses responsabilités de Tueuse.
Buffy c’est une figure féministe, un parcours vers l’émancipation loin de l’image habituelle de la bimbo blonde, une femme forte qui n’attend pas que l’on vienne la sauver et qui se sauve elle-même, une héroïne entourée de femmes fortes, sorcières, sauveuses etc… Série trop souvent sous-estimée en France, Buffy a révolutionné le genre aux USA. Car Joss Whedon propose une vraie plongée dans les affres de l’adolescence et le passage à l’âge adulte. La série nous offre tout au long de ses 7 saisons un matériau riche en situations humaines ou métaphysiques très fortes. Une série intelligente, très bien écrite, féministe, qui renvoie aux mythologies populaires et qui a offert à ses millions de fans des épisodes cultes comme Que le spectacle commence, un épisode musical, ou Orphelines, qui raconte la mort de la mère de Buffy.