Des études encore des études. Un nouveau sondage vient de tomber. L’entreprise Biocoop nous montre que les seniors ont des meilleures habitudes écologiques que les millenials. Entre questions dirigées et mauvaise foi, tout est bon pour donner raison aux anciens.
Cette étude est intéressante. D’une part elle nous montre qu’en effet, les personnes âgées sont plus ancrées dans les méthodes écologiques traditionnelles comme le compost. Mais d’un autre côté l’étude ne montre pas les nouvelles méthodes prisées par la jeunesse comme les applications visant à réduire le gaspillage alimentaire. Bien sûr ce ne sont que des exemples. Mais ces études servent juste d’arguments pour des débats de famille à table du type « qui pollue le plus au final ? ». Et ces débats culpabilisent les consommateurs qui essaient de polluer le moins possible et non les producteurs.
Le sondage en quelques chiffres (les jeunes 18-34 ans contre les seniors +65 ans):
- 27% des jeunes achètent des objets et des vêtements de seconde main contre 14% chez les seniors.
- 30% des jeunes utilisent des gourdes pour réduire les déchets plastiques contre 18% chez les seniors.
- 93% des seniors font le tri de leurs déchets contre 71% des jeunes.
- 91% des seniors achètent des fruits de saison contre 51% des jeunes.
- 39% des seniors privilégient le vrac aux produits emballés, contre 20% des jeunes.
- 38% des seniors compostent leurs déchets organiques contre 21% des jeunes.
- 32% des seniors réparent leur électroménager plutôt que les racheter contre 23% des jeunes.
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Ces chiffres ne sont pas faux, bien au contraire, les méthodes traditionnelles sont bel et bien plus utilisées par les seniors. En revanche est-ce pour autant qu’une génération pollue moins qu’une autre ? Les nouvelles générations se dirigent vers des moyens modernes comme des applications pour réduire leurs déchets, gaspillage etc… On pense à Too Good To Go, Vinted ou encore Écosia. Une méthode n’est pas meilleure qu’une autre mais les confrontations intergénérationnelles mènent à des débats stériles. Et si les produits bio n’étaient pas aussi chers, les étudiants et les jeunes en achèteraient plus.
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