Le nouveau président élu, Donald Trump, fait déjà parler de lui. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes, pour protester contre son élection.
L’élection de Donald Trump, en tant que 45ème président des États-Unis, fait grand bruit. Il ne prendra ses fonctions que le 20 janvier 2017, mais des mouvements de protestation naissent déjà, à travers le pays. Des manifestations ont eu lieu, cette nuit, dans plusieurs États. C’est le cas de la Californie, un Etat ayant fortement voté en faveur d’Hillary Clinton.
« Président de tous les américains », ou presque
Le discours aux allures apaisées du 45ème président, à la suite de sa victoire, n’a pas suffi. À en croire ce qui se passe en Californie, la protestation n’a pas attendu. À l’université de Berkeley, d’abord, connue en tant que bastion plutôt progressiste, ce sont plusieurs étudiants et lycéens qui se sont rassemblés. Leur slogan : « pas notre président ». Ils entendent protester contre la future politique du président élu, à l’égard des immigrants et dénoncer une « tyrannie Trump ».
Même scène, à proximité de Sacramento, capitale de cet État, puisque des manifestants ont défilé, et bloqué des rues. Enfin, à Oakland, des vitrines ont été brisées, et plusieurs pneus et poubelles ont été incendiés. Les protestataires ont aussi mis le feu à un mannequin représentant le nouveau pensionnaire de la Maison Blanche. Un mouvement qui ne semblerait pas se cantonner à ces villes. Portland (Oregon) et Seattle (dans l’État de Washington) ont aussi connu une nuit agitée.
À voir aussi : Les 4 points qui ont pu mener Trump à la Maison Blanche
Vers un début de protestation nationale ?
La côte Ouest n’a pas eu le monopole de la protestation. À New York, ce sont des miliers de manifestants qui ont convergé vers la Trump Tower, lieu où se trouve actuellement le nouveau président. Tout comme à Chicago, au Trump International Hotel and Tower, où un peu moins de deux miliers de personnes ont manifesté devant le bâtiment. D’autres rassemblements ont aussi eu lieu à Boston et à Philadelphie.
Le président élu avait fait scandale durant la camapagne. Il est accusé de xénophobie, au regard de son programme répressif contre l’immigration. Malgré ses négations, le prétendant à la Maison Blanche avait contesté, avec retard, ses liens avec le groupe suprémaciste blanc Ku Klux Klan. Ses positions contre les homosexuels avaient, en outre, beaucoup fait réagir. Le républicain est vu comme misogyne, et aurait eu des comportements déplacés : plusieurs femmes l’ont, en effet, accusé d’agressions sexuelles.
À voir aussi : Trump « prédateur sexuel », cassé par le New York Times
À voir aussi : Un candidat de plus en plus seul
Source image : europe1.fr