Ce vendredi est un jour noir pour la Nouvelle-Zélande. Alors que le jour est à peine levé, un homme de 28 ans rentre dans deux mosquées dans lesquelles il fait feu à l’aide d’armes automatiques sur les croyants.
C’est dans la ville de ChristChurch que se sont déroulés les tristes évènements, une petite ville située dans le centre du pays. L’homme est entré dans la mosquée de d’Al-Noor et a tiré sur tout le monde à l’intérieur : femmes, enfants, personnes âgées, faisant 41 victimes. Puis il s’est dirigé vers une autre mosquée à 5 km de la première, la mosquée Linwood, où il a fait 8 autres victimes. Ce sont en tout 49 victimes qui sont à déplorer suite à cet acte terroriste, plus une quarantaine de blessés dont 19 sont encore en états très graves.
“La Nouvelle-Zélande vit l’un des ses jours les plus sombres”.
Voilà un extrait du discours de Jacinda Ardern, la première ministre Néo-Zélandaise, qui ne mâche pas ses mots. Au sein de cette nation pacifique, cet attentat fait figure d’inédit et choc par son extrême violence. Il a suscité une immense vague de condamnation à travers tout le globe : Marine le Pen en France, la Reine Elisabeth II, Donald Trump, le Pape mais aussi le président Turc Recep Tayyip Erdogan.
Le tireur, en plus de ses armes à feu, était équipé d’une caméra sur lui qui a filmé et surtout retransmis en direct toute la tuerie sur un Facebook Live sur son compte. Dans la vidéo, désormais introuvable car totalement bloquée et supprimée de Facebook, on entendait le tireur rire et s’esclaffer lorsqu’il tire sur les cadavres de ses victimes…
L’homme présenté comme un ressortissant Australien connu des services de police de son pays à cause de son appartenance à l’extrême droite australienne. Lui ainsi que deux hommes et une femme ont été interpellés par la police du pays et seront jugés pour meurtres et acte terroriste.