La Grèce et ses créanciers sont dans un tournant conséquent. Le 22 juin, un sommet européen s’est réuni à Bruxelles pour commencer à mettre en place des solutions. Seules quelques heures restent à jouer pour décrocher un accord, sûrement douloureux pour les Grecs. Le Premier ministre, Alexis Tsipras joue sa dernière carte en main : soit il obtient le soutien du Parlement pour un accord avec les créanciers, soit il démissionne.
Près de 8 milliards d’euros de mesures
Alexis Tsipras aura tout essayé, du moins c’est ce que le webmagazine Efimerida Ton Syntakton affirme : « la pression mise sur le Premier ministre grec est vraiment intenable. Il aura au moins montré à tout le monde qu’il aura tout fait pour tenir« . L’accord est en pleine marche et devrait aboutir à des mesures de près de 8 milliards d’euro. L’addition risque d’être salée pour la Grèce mais certains ne sont pas convaincus de l’efficacité ni même de la faisabilité de ces mesures.
Alexis Tsipras: «La balle est dans le camp des autorités européennes» http://t.co/3gxNd3HDJ7 pic.twitter.com/UWNcXaroj4
— L’important (@Limportant_fr) 23 Juin 2015
Alexis Tsipras dos au mur
Les médias grecs sont quelque peu méfiants : certains dénonce la position des créanciers « qui veulent toujours plus d’austérité, d’autant que le sujet de l’allègement de la dette n’est même pas sur la table des négociations« , écrit le quotidien Ta Nea. En effet, les nouvelles propositions engagées par le Premier ministre n’ont pas fait l’unanimité. Il n’a pas réussi à obtenir d’accord politique ni l’engagement des pays européens de renégocier la dette. D’autant plus, qu’1,6 milliards doivent être remboursés auprès du FMI d’ici fin juin.
Une sortie de crise se profile pour la Grèce http://t.co/rSrJUYlcxu pic.twitter.com/vFfeptKcyu
— Le Monde (@lemondefr) 23 Juin 2015
Plus question de menacer la Grèce mais bien de parvenir à un accord durable. « Les bases d’un accord sont aujourd’hui réunies, nous sommes dans une phase où il ne faut plus différer la conclusion », affirme François Hollande, présent à Bruxelles à l’occasion du sommet. Il ne reste plus qu’à trouver un accord que la Grèce peut se permettre d’accepter.
Pour tout comprendre sur la crise grecque en deux parties : http://www.radiovl.fr/comprendre-la-crise-grecque-episode-1/ et http://www.radiovl.fr/comprendre-la-crise-grece-episode-2/