Un militaire du 4eme Régiment de Chasseurs s’est donné la mort avec son arme de service le dimanche 28 avril 2019. Ce dernier était alors âgé de 29 ans.
Le jeune homme se serait suicidé en se tirant une balle dans la tête avec son Pistolet automatique PAMAS au Quartier « général Guillaume », à Gap. Dans un communiqué, son régiment a annoncé qu’il procédait « à la réintégration de son armement suite à une mission effectuée dans le cadre de l’opération Sentinelle. Au moment de la réintégration, il s’est éloigné de son groupe pour s’isoler et s’est donné la mort ».
Le régiment a tenu à ajouter ceci. « Les chasseurs qui ont assisté à cet événement ont immédiatement été pris en charge par le SMUR et les médecins de l’antenne médicale afin de les accompagner ».
L’officier supérieur du régiment a précisé « Une enquête judiciaire est en cours, diligentée par la gendarmerie. »
Le régiment participe régulièrement à l’opération Sentinelle. Il est aussi sollicité pour des opérations extérieures en Afrique subsaharienne pour lutter contre les salafistes djihadistes. Cependant il est difficile de savoir si les opérations sont liés à son acte suicidaire. Toutefois, France 3 Région affirme que plusieurs militaires engagés dans l’opération Sentinelle ont mis fin à leurs jours depuis 2015.
Le 4 eme régiment de chasseurs est amené à opérer en terrain difficile, souvent en zone montagneuse et en toutes saisons. Ainsi, les militaires sont amenés à vivre des expériences dures et parfois traumatisantes. Il n’est pas rare que ces Hommes développent des symptômes causés par le traumatisme des guerres.
Les symptômes d’un traumatisme de guerre sur un militaire
Les symptômes sont divers. la personne peut souffrir d’insomnie , de dépression mais également de crises de panique. Il peut s’auto-mutiler ou encore se montrer irritable voir violent. La guerre a des effets dévastateurs sur tous les hommes et pourtant ces derniers continuent de s’entre tuer.
Et selon le ministère des Anciens combattants (VA), jusqu’à 20% des soldats déployés en Irak et en Afghanistan souffrent de syndrome de stress post-traumatique. De plus, le ministère affirme aussi que 30% des anciens du Vietnam ont eu des problèmes psychologiques.
Ces symptômes seraient causes par plusieurs facteurs. En effet, la vision de la guerre en tant qu’acteur ou en tant que victime engendre énormément de stress. Heureusement, il existe des méthodes pour soigner et accompagner les soldats revenus du terrain. Toutefois, il arrive que les blessures soient profondes et difficilement surmontables.
A LIRE AUSSI :