Platon disait que la musique adoucit les moeurs. Visiblement, ce n’est pas le cas de tout le monde. Un jeune guitariste a été sanctionné par des policiers pour avoir joué de la guitare illégalement dans le Jardin du Luxembourg.
Le 21 avril, un certain Léo retrouve ses amis dans l’après-midi, au Jardin du Luxembourg. Il prend alors sa guitare pour accompagner les conversations au soleil. Au cours de la journée, un agent de sécurité exige que le jeune homme stoppe sa musique. Quand le groupe d’amis demande des explications, le gardien les remet sèchement à « leur place ».
Quelques heures plus tard, à 19h40, un deuxième agent vient vers le groupe. Il les somme à nouveau d’arrêter la musique. Il explique alors « qu’autoriser une guitare, c’est autoriser un djembé, puis une trompette, une batterie, et on s’arrête où après ? ». Léo lui annonce donc que sans raison valable – plainte des gens autour par exemple – il défendrait sa liberté de jouer et continuerait sa mélodie.
L’agent dresse alors un procès-verbal. Il menace le jeune homme, qui finit par signer le papier. Le gardien tient alors ces propos dégradants et homophobes : « C’est bien, il ne porte pas ses couilles le jeune homme, c’est une fiotte. Moi, je croyais qu’au moins t’irais au bout du truc pour faire l’intéressant devant tes copains, mais même pas ».
Le motif du procès-verbal est donc « joue dans le Jardin du Luxembourg de la guitare sans autorisation spéciale ». Léo a l’intention de le contester. Il a réagi en disant que se « faire punir et censurer de la sorte pour avoir voulu partager et répandre un peu de bonheur et de vie, a été une expérience violente et très désagréable que je troue absolument révoltante ».