Hier, le centre de recherche biomédicale a annoncé qu’un rebond de l’épidémie pourrait avoir lieu à l’automne prochain. Ces dernières projections sont à prendre avec du recul, car tout dépendra des mesures prises et de la couverture vaccinale.
Les chercheurs se veulent préventifs sur une possible quatrième vague de Covid-19. Ils rappellent dans une nouvelle modélisation, qu’un pic d’hospitalisation important est à prévoir « en l’absence de toute mesure de contrôle de l’épidémie ».
Des projections qui se veulent les plus objectives
Dans ces hypothèses réalistes, les scientifiques ont intégré l’arrivé de variants plus contaminants, comme le Delta. Ils ont également projeté que la couverture vaccinale resterait limitée et qu’elle ne permettrait pas l’immunité collective.
Pour arriver à cette projection ils ont émis l’hypothèse que seulement 30% des 12-17 auront été vaccinés, 70% pour les 18-59 ans et 90% pour les plus de 60 ans. Ainsi, les personnes de plus de 60 ans non vaccinées représenteraient 3% de la population, et 35% des hospitalisations.
BFMTV rappelle que les scénarios modélisés par Pasteur « prennent en compte au taux de vaccination potentiel au 1er septembre prochain, encore loin d’être atteint ». Le média annonce que 70% personnes des plus de 60 ans ont été vaccinés et donc que les 90% attendus n’ont pas encore été atteint.
Pour les 18-59 ans, ils seraient actuellement 12,8% pour les 18/24 ans, et 43% pour les 50/59 ans, rapporte BFMTV.
Les non-vaccinés « contribuent de façon disproportionnée à la transmission »
Selon le scénario établit par les chercheurs de Pasteur, les personnes non-vaccinées contribueraient « de façon disproportionnée à la transmission ». Les scientifiques informent qu’ « une personne non-vaccinée a 12 fois plus de risque de transmettre le SARS-CoV-2 qu’une personne vaccinée ».
Ainsi, les chercheurs soulignent la nécessité pour les plus jeunes d’aller se faire vacciner. Leur couverture vaccinale est trop faible et ils représenteraient dans le cas d’une quatrième vague, « à peu près la moitié des infections ».
De plus, ils seraient également « à l’origine d’à peu près la moitié des transmissions ».
« Risque de nouvelles mesures de contrôle en milieu scolaire »
L’Institut recommande de mettre en place une politique de tests massifs, afin de dépister au plus vite les malades. Cette méthode reste tout de même beaucoup moins efficace que la vaccination, mais elle reste une mesure importante pour limiter la propagation du virus.