Alors qu’elle se trouvait à la gare d’Aulnay-sous-Bois, une femme se disant enceinte a été interpellée. Elle a ensuite porté plainte.
Aulnay-sous-Bois, l’interpellation musclée d’une femme dite enceinte :
L’évènement a été filmé et relayé sur les réseaux sociaux par des témoins. Sur les vidéos, on y voit une femme, de couleur noire et présumée enceinte, être interpellée par plusieurs agents de la SNCF. Ces derniers n’ont pas manqué de la plaquer au sol, sur le ventre, et de lui mettre les menottes.
« Elle est enceinte ! » :
De nombreuses personnes n’ont pas hésité à se faire entendre et à crier à de nombreuses reprises « Elle est enceinte ! ». Pour autant, l’interpellation s’est poursuivie, non sans être dénoncée. Son mari, également présent sur les lieux, a tenté de lui venir en aide. Avant d’être lui-même maîtrisé par des agents de la sûreté ferroviaire. Une fois les faits partagés sur les réseaux sociaux, les internautes n’ont pas manqué de s’indigner au sujet des violences policières.
Le même jour, lors de la manifestation des soignants, une participante a également été interpellée. Ces deux évènements ont immédiatement suscité la polémique. La députée de La France Insoumise Danièle Obono a alors décidé de s’exprimer et de faire entendre sa colère.
Les deux évènements ont rapidement suscité une importante polémique. D’autant plus que le débat sur les violences policières et le racisme fait toujours rage.
Après avoir été interpellée, la femme a porté plainte :
Après son interpellation, la femme a été prise en charge et conduite à l’hôpital pour des examens médicaux. Le lendemain matin, elle a porté plainte pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique ».
Les agents concernés ont aussi tenus à se faire entendre par les autorités judiciaires. Ils ont donc décidé de porter plainte pour « outrage et rébellion ». En réponse, la SNCF a publié un communiqué. Désormais, une enquête interne est en cours.