Alors que Noël approche, une soudaine invasion d’ours en peluche géant s’empare du quartier des Gobelins à Paris. D’où viennent-ils, qui sont-ils et pourquoi s’en prennent-ils à ce quartier ? C’est ce que l’on va voir.
L’idée nous vient d’un libraire un peu fou répondant au nom de Philippe, sans plus de détails. Il explique comment lui est venue l’idée: “la vraie histoire? Comme tout le monde, j’ai un nounours. Le mien s’appelle Gorille. Un jour, il me dit: “Philippe, je suis ton doudou mais moi, je n’ai pas de doudou, ce n’est pas normal”. Je lui réponds: “ce n’est pas faux, habilles-toi, on part t’en chercher un”.
Et ni une ni deux voilà un quartier entier de la capitale envahie par des dizaines de boules de poils aux tailles diverses et variées. Et c’est Philippe lui-même qui les achète pour les distribuer à tous les commerçants du coin.
Un soutien sans failles de la part du quartier.
Le soutien à ce mouvement se fait sentir dans tout le quartier, quasiment tous les commerçants en ont un. Ils leur ont même trouvé des prénoms et différentes activitées, Aristote dans la librairie “Marques Pages” qui vérifie que les nouvelles sorties littéraires sont à la hauteur des attentes des lecteurs. Starsky et Hutch qui gardent un oeil devant le commissariat mais aussi toute une bande qui nous préviennent que la bière est à bonne température à la terrasse du Bagelcorner.
«Comme ils sont gourmands, ils ont décidé de faire une grande réunion le jour de la galette des rois dans un cinéma pour annoncer leur prochaine destination… Avant de revenir pour une saison 2!» Annonce Philippe. L’ampleur est tellement importante que la manufacture des Gobelins à demander solennellement leurs présences pour l’exposition annuelle de fin d’année.
Du baume au cœur pour une rude saison
Cette initiative réchauffe le cœur des riverains qui y voient une bonne occasion de prendre un selfie avec ces peluches qui semblent quasiment vivantes. Ils le disent eux-même, c’est un apport quotidien de douceur et de bonheur, et on peut les comprendre. Qui n’aurait pas un sourie aux lèvres alors qu’il croise Bébert, l’ours qui a du mal à se remettre de sa soirée d’hier, sûrement plus arrosée que la vôtre.
Le mouvement s’étend au point où les Parisiens eux aussi s’y sont mis, les gens postent des vidéos de leurs meilleurs moments avec la bande de poilus. Mais si vous voulez en profiter à fond, vous pouvez réserver 48h en leurs compagnies via leur page Facebook en envoyant une simple demande.
Mais attention, car s’il vous vient à l’idée d’en emporter un chez vous vous aurez à votre dos la fameuse brigade POGO (Protection des Ours des Gobelins Organisée) qui ne vous lâchera pas d’une semelle avant d’avoir remis en liberté le pauvre ours que vous avez lâchement arraché à sa liberté.
C’est donc avec un grand sourire que ces peluches ont été accueilli par le quartier, et l’on pense que ce ne sera pas la dernière fois que l’on pourra croiser des boules de poils dans Paris. C’est en citant l’un des ursidés les plus connus que l’on comprend le principe même de l’initiative “Il en faut peu pour être heureux” !
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