Un viol est un acte ignoble. Les personnes qui subissent un viol sont souvent hantées par ces souvenirs. En Belgique, une femme a décidé d’épouser le violeur de … sa propre fille.
L’histoire pourrait faire sourire, par son caractère insolite. Elle pourrait aussi sortir d’un thriller littéraire. Mais non, elle est bien vraie. Et c’est pas glorieux. Le tribunal correctionnel de Huy (Belgique) a condamné, vendredi 25 avril, un homme à cinq ans de prison, dont deux ans et demi avec sursis, pour des viols sur sa belle-fille. Une sombre histoire de viol familial qui pourrait s’arrêter là. Mais non ! La mère de la fille, originaire d’Engis (Belgique) a décidé de rester avec le criminel, et même … de l’épouser, comme le relaye le quotidien belge, La Meuse. Une décision prise avant même le verdict du tribunal. La sentence va donc juste retarder les plans du couple, qui aurait du « se dire Oui », en juin prochain. Le choix de la maman peut paraître surprenant. Cette dernière assume quand même son acte.
« Je manquais d’affection »
Le coupable, un dénommé Alain, a violé la jeune fille entre 10 et 16 ans. Âgé de 43 ans, cet ancien militaire a abusé sexuellement de la fille, de sa future femme. Une situation qui peut relancer le débat, sur la possibilité de condamner à perpétuité ou non, les violeurs. Oui, on peut imaginer la famille qui se retrouve dans trois ans. La mère, la fille, et son beau-père sont assis sur le canapé familial. Pas certain que la bonne humeur, et l’humour soient au rendez-vous. L’agresseur de la jeune fille a expliqué, lors du procès, « qu’au moment où j’ai eu des relations avec Julie, je manquais d’affection, et je l’ai trouvé là où je pouvais. » Il a aussi essayé d’attendrir les jurés : « Je sais que je n’aurais pas dû, mais j’étais mal. Après ça, j’ai entamé un suivi médical, et ma compagne et moi, avons pu régler nos soucis. » Des soucis qui sont désormais derrière le couple. Pour Alain, « après la dénonciation des faits, nous avons réussi à nous reconstruire. » La jeune fille, elle, risque d’avoir plus de mal. Surtout avec son agresseur à la maison.