Jeudi 15 février, la Maison-Blanche a menacé la Russie de « conséquences sur le plan international » pour avoir lancé NotPetya, une cyber-attaque contaminant des milliers d’ordinateurs dans le monde entier en juin 2017.
« La plus destructrice et coûteuse de l’histoire »
Selon un communiqué publié par la Maison-Blanche, la cyber-attaque nommée NotPetya fut « la plus destructrice et couteuse de l’histoire« . Se déployant dans le monde entier, l’attaque avait provoqué « des milliards de dollars de dommages à travers l’Europe, l’Asie et les Amériques » détaille le communiqué. La présidence des États-Unis a souligné que cette cyber-attaque menée par les militaires russes était « irresponsable et sans discernement et va avoir des conséquences sur le plan international » pour Moscou. Dans sa publication, Washington ajoute qu’il s’agissait « d’une partie de l’effort du Kremlin pour déstabiliser l’Ukraine et démontre de manière encore plus claire l’implication de la Russie dans le conflit en cours ».
Paris continue son enquête
Quelques heures plus tôt, Gavin Williamson (ministre britannique de la défense), avait également accusé le Kremlin d’« affaiblir la démocratie, de démolir des vies en visant des infrastructures critiques et en militarisant l’information », accusation démentie par la Russie. En Europe, ceux des ports d’Amsterdam avaient été touchés mais aussi ceux de multinationales comme Fedex ou Saint-Gobain en France. Selon les informations du Monde, dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris à l’époque, les enquêteurs français ont récemment signé un protocole d’accord avec les services de renseignement ukrainiens pour accéder à leurs analyses au sujet de NotPetya.