Le débat sur l’enseignement et l’apprentissage de l’Europe à l’école s’est tenu le 11 octobre, au Palais de la Porte Dorée, à Paris. Organisé « dans le cadre des consultations citoyennes sur l’Europe« , politiciens, enseignants, parents d’élèves et professionnels du numérique se sont réunis, pour débattre et échanger.
Cinq grandes thématiques étaient à l’honneur au Palais de la Porte Dorée : « la mobilité des élèves et des professeurs dans l’Union Européenne (UE) et dans le Monde », le « rapprochement des systèmes éducatifs dans l’UE« , « les valeurs partagées de l’UE et l’engagement citoyen dans le système éducatif« , « l’école comme lieu d’intégration ?« , « l’éducation aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et aux médias« .
La mobilité, une priorité
Au fil des échanges, la mobilité des étudiants et des enseignants dans le monde est pointée du doigt, elle doit être améliorée. Avec un souhait de faciliter l’accès aux programmes d’échanges, comme Erasmus, ainsi que la simplification des procédures. Les enseignants prennent beaucoup de temps à constituer les dossiers et ne sont que très peu reconnus, cette démarche vise à valoriser ces heures de travail, souvent effectuées gracieusement.
Vivre et incarner les valeurs de l’UE
Pour partager les valeurs de l’Union Européenne, il faudrait les vivre. Ici, une volonté de créer des projets qui engagent « le corps et l’esprit« . Une mobilité à l’étranger pour le corps, et intellectuelle avec, une « obligation de valider un parcours européen« . Cela pourrait également passer par une immersion dans les familles.
Une unité commune
L’idée d’une même reconnaissance d’un « bac unique » a été évoqué, « ce que je crois, c’est qu’il va falloir passer par des éléments qui sont des éléments d’expérimentations sur le sujet« , a déclaré Guillaume Balas, député européen. Pour lui « c’est surtout la question de l’équivalence et des passerelles » qui apparaît cruciale. « Aujourd’hui, la reconnaissance, d’un niveau post-bac immédiat au niveau européen est compliqué par le fait que nos systèmes sont profondément différents, donc il faut construire l’équivalence« , ajoute-t-il.
Intégrer les « nouveaux publics »
« L’Europe comme lieu d’intégration ? « , ce serait sûrement possible, grâce à l’organisation d’événements fréquents autour de la langue, de la culture et du sport, et non uniquement un jour, ou une semaine dans l’année. Ainsi qu’une formation dispensée pour les enseignants afin de les aider à intégrer au mieux les « nouveaux publics« , très peu de moyens sont actuellement mis en place pour assurer leur prise en charge.
Des ressources pour informer les jeunes
Pour éduquer les jeunes aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et aux médias, de la création de contenu spécialisé pour eux, selon les besoins de chaque tranche d’âge. Afin de les guider à utiliser aux mieux les ressources qui sont à leurs dispositions et ainsi lutter contre la désinformation. « Donner la parole« , en allant à la rencontre du public, et en débattant.