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13 novembre: Les jeunes délivrent un message d'amour et d'espoir

Il y a un an, jour pour jour, la France vit un moment tragique de son histoire, malgré la violence à son encontre, elle panse ses plaies et se relève.

Le 13 novembre 2015, plusieurs fusillades ont lieu simultanément. A Saint Denis, aux abords du stade de France et quelques minutes plus tard, dans des quartiers parisiens connus pour leur festivité. Ce soir là, le Bataclan accueille 1500 personnes pour le groupe Eagle of Death Metal. Trois personnes ont décidé de s’introduire dans la salle sans l’intention de participer au concert. Leur idée : semer la terreur et détruire.

Credit: Julien Percheron

Credit: Julien Percheron

Le bilan est lourd : 130 morts et plus de 400 blessés. La France est en état de choc, rapidement est décrété l’état d’urgence. Le monde entier met en place une coalition internationale pour détruire Daech.

Paris est une fête et doit rester un lieu de vie, de liberté.

L’éternelle France redouble de manifestations et d’hommages pour montrer qu’elle ne se laissera pas abattre et ne renoncera pas à ses valeurs.

Un an après, au lendemain de la réouverture du Bataclan, la ville de Paris dévoile des plaques commémoratives avec le nom de l’ensemble des victimes aux abords des lieux touchés par les attaques.

Credit: Julien Percheron

Credit: Julien Percheron

A voir aussi: 13 novembre: 6 plaques commémoratives sur les 6 lieux des attentats

Malgré tout, les jeunes sont une des cibles de ces attentats. Qu’en pensent-t-ils ? Continuent-ils à boire en terrasse et aller à des concerts ? « J’allais et je continue à aller à des concerts, sans arrières pensées » affirme David, 16 ans. Sa petite amie Emma reste touchée par la situation et vient ici pour rendre un hommage aux victimes.

L’objectif de ces attentats était de mettre en place un climat de panique et un sentiment de danger permanent. Est-ce le cas ? Théo, 19 ans, dit pour Radio VL « qu’en tant qu’étudiant, je n’ai pas chamboulé mon quotidien malgré une peur ». Il affirme aussi qu’ « il faut faire attention mais continuer à sortir ».

Toujours pas peur !

Aujourd‘hui, Hélène, 19 ans, répond « ce n’est pas la première fois que je viens, je suis venue le lendemain des attentats déposer une bougie avec un ami devant le Bataclan. »

Credit: Julien Percheron

Credit: Julien Percheron

Cependant, sans oublier, les jeunes restent optimistes et déterminés à construire avec leurs moyens, un avenir meilleur. Selon le journal « Ouest France », depuis les attentats, les 15-24 ans s’engagent de plus en plus, notamment dans la vie associative.

Hélène ajoute « si on commence à se faire ronger par la peur, ils auront gagné » . Plus qu’un discours, une morale pour ces jeunes qui continuent à espérer que le monde de demain sera à leur image et représentatif de leurs valeurs.

A voir aussi: 13 novembre: Les commémorations en images

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