Dépistages non systématiques, manque de connaissances, fausses informations… la sensibilisation des jeunes sur le SIDA et les comportements à risques reste une priorité à l’approche du prochain Sidaction, qui aura lieu du 23 au 25 mars prochain.
Le VIH transmis par une piqûre de moustique?
Selon l’enquête santé annuelle publiée par la SMEREP, 1 étudiant sur 10 pensent, à tort, qu’une guérison du SIDA est aujourd’hui possible tandis que 19% d’entre eux penset que le VIH se transmet par une piqûre de moustique. Alors que 98% de ces étudiants affirment avoir été informés dès le collège au sujet du virus du SIDA, le manque d’information voire, la désinformation dont ils sont victimes prouvent que la prévention et l’éducation sur ce sujet restent essentielles.
Peu d’étudiants se font dépister
Selon les chiffres avancés par la SMEREP, les étudiants français sont près de 80% à ne pas se faire dépister systématiquement en cas de changement de partenaires dont 48% à ne jamais s’être fait dépister. Pour les lycéens, c’est 72% qui ne se font jamais dépister et 88% qui ne le font pas systématiquement. Les raisons ? 16% ont déclaré qu’ils préfèrent tout simplement ne pas savoir. Le focus sur les lycéens d’Ile-de-France a révélé que 80% estiment ne pas avoir pris un risque suffisant pour devoir faire un dépistage.
« Des risques qui peuvent être irréversibles. »
Hadrien Le Roux, Président de la SMEREP, s’engage à informer les jeunes sur ces risques dont certains n’ont pas conscience : » Le début de la vie sexuelle est riche en émotions, en plaisir mais aussi souvent en questions, en incertitudes. Parfois, par manque de connaissances en matière de santé sexuelle, par peur du jugement, du regard de l’autre, les jeunes prennent des risques qui peuvent être irréversibles. La SMEREP s’engage donc à informer, sensibiliser et répondre aux questions que se posent les lycéens et étudiants lors d’ateliers mais aussi grâce à une brochure disponible sur www.smerep.fr/prevention »,
Alors que 74% des étudiants déclarent utiliser un préservatif pour éviter une grossesse et 70% pour se protéger des IST, ils sont près de 65% à porter un préservatif pour se protéger du virus du SIDA (VIH).