L’ARCEP a publié ce mardi son observatoire pour faire le point sur les données économiques du marché français des télécoms.
Un record pour les investissements
Le montant annuel des investissements a atteint 9,6 milliards d’euros, soit 660 millions d’euros de plus que l’année précédente. Un record dont se félicite Sébastien Soriano, président de l’ARCEP : « Il y a deux ans j’invitais les opérateurs à « casser leur tirelire » pour répondre aux enjeux de couverture du territoire et au retard de connectivité pris par la France. Avec 9,6 milliard d’euros d’investissements, une réponse du secteur se présente pour résorber le retard, et se mettre au niveau des besoins du pays en infrastructures. »
Sébastien Soriano
Un marché qui se stabilise
Le revenu des opérateurs s’est enfin stabilisé après six ans de baisse continue. Malgré tout, la France reste en retard par rapport à ses voisins européens. En effet, l’Hexagone se trouve à la 23e position sur l’ensemble des réseaux, 27e sur le très haut débit fixe et 21e sur la 4G.
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Vers un marché à 3 opérateurs ?
L’ARCEP donne un discours portant sur la consolidation du marché, ce qui signifie passer de 4 à 3 opérateurs, comme ça l’était avant l’apparition de Free en 2012 : « La porte de l’Arcep se rouvre ou du moins s’entrouvre », indique le président. Cependant, il pose une condition : un projet de rapprochement entre deux opérateurs doit être « créateur de valeur pour le pays », prévient-il, « et pas simplement pour les actionnaires ». En gros, il faut pouvoir tirer les bénéfices d’un éventuel rapprochement. La rumeur d’acquisition la plus récente concernerait Bouygues Telecom et SFR.
Prochain gros chantier : la 5G
Le but n’est pas d’obtenir la 5G immédiatement mais il ne faut pas non plus prendre du retard : pas question de « reproduire la situation de retard que la France a pu connaître sur des technologies antérieures », écrit l’autorité. L’Europe demande néanmoins que chaque pays ait au moins une zone couverte en 5G en d’ici 2019-2020.
