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Les 4 choses à savoir sur Christophe Castaner

À 51 ans, Christophe Castaner a été élu directeur général de La République en Marche. Retour sur le parcours d’une personnalité atypique, incontournable dans la majorité présidentielle.

Un adolescent turbulent

Le porte-parole du gouvernement n’a pas un parcours classique. Né d’un père militaire et d’une mère au foyer, il est souvent présenté comme un adolescent turbulent. À 18 ans, il quitte le toit familial et part deux ans à Marseille, où il gagne de l’argent facile, notamment grâce au poker.

À la suite de ce passage difficile, il reprendra les études. À 20 ans, il passera le baccalauréat en auditeur libre, et l’obtiendra aux rattrapages. Diplômé de la faculté de droit d’Aix-en-Provence, il a une double formation en droit et science politique là où ses collègues ministres sont le plus souvent diplômés de Sciences Po ou de l’ENA.

 

Un professionnel de la politique

Christophe Castaner est un habitué de la vie politique. Étudiant, il s’engage très vite auprès d’organisations proches de Michel Rocard.

Repéré à 25 ans par Jean-Louis Bianco, il gagnera ses gallons au Parti Socialiste. Il deviendra notamment chef de cabinet de Catherine Trautmann et Michel Sapin, respectivement ministres socialistes de la Culture et de la fonction publique.

Provençal, il revendique ses origines

Élu député des Alpes-de-Haute-Provence en 2012,  son engagement à l’échelle de son département a été constitutif de toute sa carrière politique.

En 2001, il est élu Maire de Forcalquier, une petite commune de 5 000 habitants dont il vante le développement culturel et touristique sous sa mandature. Jadis surnommé « le simplet » par certains de ses camarades socialistes, le provençal revendique ses racines (et son accent), jusqu’à en faire sa marque de fabrique en tant que porte-parole du gouvernement.

Il a rejoint Emmanuel Macron… sans croire en sa victoire

Christophe Castaner a connu son premier baptême de feu médiatique lors des élections régionales de 2015 en région Provence-Alpes-Côtes d’Azur. Tête de liste du Parti Socialiste, il arrive en troisième position, loin derrière avec 17% des voix. Sous la pression du gouvernement, il se retirera au profit de Christian Estrosi. Objectif : éviter la victoire de Marion Maréchal Le Pen.

Opposé à ce retrait, il s’estime alors lâché par la direction du Parti Socialiste et s’éloigne de son parti qu’il juge tiraillé entre les frondeurs et « la mollesse » des légitimistes. Il rejoindra quelques mois plus tard En Marche et soutiendra Emmanuel Macron… « sans croire une seule seconde qu’il puisse gagner la présidentielle ».

À lire aussi : On connaît enfin la composition du gouvernement d’Édouard Philippe

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