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5 éléments pour comprendre … les médecins de l’horreur des camps

La Seconde Guerre Mondiale fut le théâtre de scènes et de massacres, tous plus inhumains et innommables les uns que les autres. Outre l’atrocité du régime hitlérien, certains médecins nazis ont poussé les portes de la cruauté à leur comble en torturant et tuant des milliers de personnes au nom de la médecine.

39/45 où l’horreur règne en maître

Parmi ces praticiens tortionnaires, certains noms ne devraient pas vous échapper, comme Werner Fischer, Sigmund Rascher, le docteur Eduard Wirths ou encore le tristement célèbre, Joseph Mengele. Ces trois médecins tiraient profit des conditions du régime pour assouvir leurs désirs les plus pervers, leur soif de torture et d’expérimentations abominables, sous prétexte de servir les « besoins de la médecine ».

39/45 a été une période tout bonnement horrifique et traumatisante pour des millions, voire des milliards, de personnes. Mais pour certains malheureux, cette expérience totale de l’horreur, a été encore plus abominable que pour d’autres… Au cours de cette terrible période, les expériences « scientifiques et médicales » réalisées par des médecins de l’Allemagne nazie, proliféraient, causant des souffrances innommables aux « patients », qui, pour la majorité, n’y ont pas réchappé…

Expérimentations rejetées par la Science

En raison de l’absence de consentement, des conditions dans lesquelles ces expérimentations toutes droites sorties de l’esprit le plus malade et malsain, étaient appliquées et de la torture inhumaine dont les cobayes étaient victimes, la science actuelle se refuse à utiliser les résultats obtenus dans les camps.

Elle considère également qu’en dehors des tourments insupportables infligés à ceux qui étaient, par malheur et contre leur gré, devenus de véritables rats de laboratoire, les expériences n’ont en aucun cas, pu éclairer la médecine moderne puisqu’elles n’ont servis qu’à démontrer des faits déjà acquis par le passé. Ces tests cruels n’ont donc pas eu la moindre utilité médicale et ont fait atrocement souffrir des individus, en vain.

Détails des expériences inhumaines

Les médecins des camps de la mort et de concentration, n’avaient, à contrario de ce qu’indique le serment d’Hippocrate ratifié par l’ordre médical, pas la vocation de soigner les prisonniers. Leurs cerveaux malades ont imaginé les pires scénarios imaginables sous prétexte de faire avancer la science.

En souhaitant améliorer les conditions de survie et de vol des soldats de l’Axe, ils ont par ailleurs testé les effets de haute altitude en enfermant et faisant suffoqué jusqu’à ce que mort s’en suive, leurs victimes, dans des chambres à basse pression. Pour tenter de trouver une solution contre l’hypothermie dévastatrice, ils se résoudront également à congeler les détenus des camps. Les docteurs bourreaux s’essaient également à expérimenter un traitement sur les prisonniers ayant pour but de rendre potable l’eau de mer.

Ces médecins de l’horreur ont aussi tenté de mieux prévenir et guérir les maladies et blessures que les militaires subissent et contractent sur le champs de bataille. Pour parvenir à leur fin, les chercheurs sadiques n’ont pas hésité à infecter certains « patients » avec des maladies hautement dangereuses et mortelles, comme le typhus, le paludisme, la fièvre jaune et typhoïde, la tuberculose et l’hépatite entre autres… Les sujets de recherche sont ainsi soumis à des tests pour trouver un antidote qui se traduisent par une assimilation de gaz moutarde, sulfamides ou du phosgène, des greffes d’os...

Les praticiens étaient également purement racistes et antisémites, et étaient persuadés de l’infériorité raciale des peuples prisonniers des camps. Ils ont donc voulu, en ayant recours à la science, prouver leur affligeante idéologie, par des méthodes tout bonnement terrifiantes. Ils faisaient des examens pour voir l’évolution de maladies mortelles sur les personnes qu’ils ont infecté, selon leur origine.

Des expériences étaient également portées sur la recherche d’un moyen de stérilisation de masse afin « d’éradiquer à la source la race juive, Tsigane et tout autre peuple considéré comme indésirable par les nazis ».

Joseph Mengele : portrait d’un monstre

Si le Diable avait un visage, il prendrait sûrement les traits de Joseph Mengele. Ce « médecin » est le plus connu de tous ceux qui ont jadis exercé aux camps. Il était transcendé par la souffrance et les expériences et en a pratiqué des centaines, voire des milliers, sur les pauvres détenus d’Auschwitz. Terribles expérimentations qui se soldaient le plus souvent de la mort des cobayes. Ils étaient parfois même exécutés afin de précipiter leur autopsie.

Absolument obsédé par la gémellité, il cherchait frénétiquement, à chaque nouvelle vague d’arrivée de prisonniers, de nouveaux cas de jumeaux sur lesquels réaliser ses expériences les plus cruelles…

Il n’était pas, contrairement à ce qu’en disent les rumeurs populaires, le plus haut gradé médicalement d’Auschwitz. Joseph Mengele était, en effet, sous les ordres du capitaine SS, le docteur Eduard Wirths, qui était seul décisionnaire de toutes les questions médicales et expériences réalisées sur le funeste site.

Un lâche et un traître, doublés d’un monstre cruel… Pour échapper aux poursuites judiciaires de ses crimes atroces, le scientifique fuit sa patrie natale à la fin de la guerre pour l’Amérique du Sud. Comme quoi les punitions divines ne sont pas toujours inéluctables, puisque « l’Ange de la mort », ne sera jamais condamné, ni punit pour ses odieux actes. Il meurt accidentellement sous le radieux soleil du Brésil en 1979…

Procès des médecins : la défense des bourreaux

Durant 139 longues journées, les docteurs de l’horreur ont cherché à se défendre et à alléger leurs peines judiciaires au maximum, durant les procès qui se sont tenus à Nuremberg, de décembre 1946, au 19 août 1947. Ils étaient accusés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité et les coupables ont défendu corps et âmes, leurs actes immoraux et inhumains.

Leur défense se basait principalement sur l’endoctrinement dont ils auraient été victime par le régime nazi, leur aliénation aux ordres et la volonté d’améliorer la médecine. Néanmoins ces critères ont été rejetés puisque personne ne les a forcé à infliger de telles tortures et expériences aux prisonniers, ils se sont toujours porter volontaire et débordaient d’idées et d’imagination pour les mettre en œuvre.

La justification la plus aberrante qui ait été donnée au procès est qu’ils auraient fait agoniser toutes leurs victimes à cause de la lubie végétarienne d’Hitler. Pour être plus précise, le Führer avait prononcé une loi en 1933, qui interdisait tous mauvais traitements et souffrances infligées aux animaux. Les médecins, pour ne pas enfreindre la loi et épargner les animaux, torturaient donc les êtres humains à leur place. Logique ! N’est-il pas ?

À lire aussi : Conférence de Wannsee : qu’est-ce que la “solution finale” décidée par les nazis en janvier 1942 ?

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