La plupart des blocks Buster américains dans le genre horrifique sont reconnus à travers le monde. Pourtant, il existe un cinéma d’horreur français qui lui aussi fonctionne dans l’Hexagone et parfois même à l’étranger.
On est loin des scores que peuvent réaliser les comédies françaises avec Christian Clavier ou encore Didier Bourdon. Le genre horrifique, lui, est souvent assimilé aux Américains. Pourtant, de nombreux films d’épouvante français tirent leur épingle du jeu et parviennent à terroriser les salles obscures.
« Vermines » de Sébastien Vanicek
C’est le premier long-métrage du réalisateur, Sébastien Vanicek. Le film est sorti le 27 décembre dernier et réalise un excellent score au box-office. Le premier jour, « Vermines » fait un démarrage impressionnant de 20 000 spectateurs en salles. C’est le meilleur démarrage pour un film dans ce style depuis 24 ans. Pourtant, le film n’a pas un budget pharaonique comme peuvent avoir les Etats-Unis dans le genre. Un film sans prétention avec un casting de jeunes talents tels que Théo Christine, Jérôme Niel ou encore Finnegan Oldfield. Etonnamment, le choix de Jérôme Niel est surprenant. Il est pourtant habitué au milieu de YouTube et des sketchs loin de l’horreur.
Face à une invasion d’araignées, les habitants d’un immeuble vont devoir survivre.
« Promenons-nous dans les bois » de Lionel Delplanque
Avant « Vermines », c’était le dernier gros succès pour un film d’horreur français au box-office. « Promenons-nous dans les bois » de Lionel Delplanque permet le développement des films dans ce genre dans l’Hexagone. Les spectateurs auront dû attendre les années 2000 pour pouvoir profiter de ce style de longs-métrages made in France. Le score final est sans appel, le film est un succès au box-office avec 750 000 spectateurs en salles. A l’heure actuelle, et même si « Vermines » peut talonner son aîné, ce succès n’a pour l’instant pas été égalé.
Promenons-nous dans les bois, tant que le loup n’y est pas… Mais pour ces cinq comédiens, venus donner une représentation du « Petit Chaperon rouge » au château d’Axel de Fersen, le loup va devenir une réalité angoissante. Le héros de leur spectacle va en effet s’animer et se transformer en meurtrier. Chacun peut alors se cacher sous le masque du tueur…
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« Titane » de Julia Ducournau
Julia Ducournau signe avec « Titane » son deuxième long-métrage. Un second film dans sa carrière qui fut un succès. Depuis dix ans, « Titane » est le quatrième plus gros succès au box-office interdit aux moins de 16 ans. Rapidement, le film dépasse les 300 000 entrées en salles et remporte en 2021, la palme d’or au Festival de Cannes. « Titane » est aussi un succès aux Etats-Unis et réalise un excellent démarrage qui donne de l’espoir à ce genre de films. Un film pas forcément horrifique mais perturbant, sanglant, gore. Un film qui a fait couler beaucoup d’encres et qui a fait de lui, un succès.
Après une série de crimes inexpliqués, un père retrouve son fils disparu depuis 10 ans. Titane : Métal hautement résistant à la chaleur et à la corrosion, donnant des alliages très durs.
« La nuit a dévoré le monde » de Dominique Rocher
Des Parisiens transformés en zombies et non vous n’êtes pas dans le métro en heure de pointe, mais bien dans le premier film du réalisateur Dominique Rocher. Ce long-métrage a pourtant été réalisé avec peu de moyens. Un réel syndrome des producteurs qui ne sont pas encore prêts à financer ce style cinématographique avec des gros budgets. Pourtant, le film est un succès et reçoit un bel accueil de la presse. Un style proche de la série américaine « The Walking Dead » mais à Châtelet. Le film est sorti en 2018.
En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s’organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
« Martyrs » de Pascal Laugier
Certes, il s’agit d’un film franco-canadien et qui a fortement divisé la critique à sa sortie. Néanmoins, le long-métrage s’en sort plutôt bien en salles. Finalement, il réalise 95 226 entrées en salles. Il est d’ailleurs le dernier film du réalisateur Pascal Laugier qui avait réalisé le mythique film, « Le Pacte des loups » et qui a mis fin à ses jours en 2008, année de sortie pour le long-métrage.
France, début des années 70.
Lucie, une petite fille de dix ans, disparue quelques mois plus tôt, est retrouvée errant sur la route. Son corps maltraité ne porte aucune trace d’agression sexuelle. Les raisons de son enlèvement restent mystérieuses. Traumatisée, mutique, elle est placée dans un hôpital où elle se lie d’amitié avec Anna, une fille de son âge. 15 ans plus tard. On sonne à la porte d’une famille ordinaire. Le père ouvre et se retrouve face à Lucie, armée d’un fusil de chasse. Persuadée d’avoir retrouvé ses bourreaux, elle tire.