Suite au drame de la station balnéaire du Piémont, causant la mort de 14 personnes ce dimanche 23 mai, une enquête avait été ouverte. Elle s’accélère aujourd’hui avec la découverte de nouvelles informations. Trois personnes sont en garde à vue.
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Un téléphérique sans freins
Le gestionnaire du site, son adjoint et le chef de la maintenance sont les trois personnes interpellés. Depuis maintenant au moins trois semaines, le téléphérique circulait sans aucunes sécurités. La situation est extraordinaire, les responsables justifient ce choix par des problèmes économiques. Les gérants ont jugés que la réparation aurait duré plusieurs semaines et que l’entreprise ne pouvait pas se le permettre en raison des pertes et de la fragilisation causées par les précédents confinements.
La société espérait « refaire sa trésorerie pendant la saison estivale et faire ces travaux à l’automne », explique Alban Mikoczy pour France Télévisions.
Ces explications paraissent hallucinantes. Dans les faits, une pièce métallique avait été placée entre les mâchoires du frein. Le système de frein, sûrement trop âgé, se déclenchait apparement de manière aléatoire. Le frein avait donc été trafiqué, désactivé de manière volontaire sur ordre des responsables.