En plein rebond de la pandémie en raison du variant Omicron, nombreuses sont les personnes à bout, et ça n’échappe pas aux enseignants qui appellent à la grève le 13 janvier.
Suite aux annonces gouvernementales quant aux nouvelles règles sanitaires en vigueur dans les écoles, et au rebond explosif de la pandémie, les syndicats d’enseignants, ont appelé ce vendredi 7, à faire la grève le 13 janvier. Au total, ils sont onze à avoir participé à cet appel, livrant ainsi un communiqué à propos de la situation actuelle.
Ils dénoncent notamment un « épuisement » et une « exaspération » de la part du personnel des écoles, collèges et lycées. Ceci est notamment dû aux risques encourus en travaillant au contact de très nombreuses personnes pouvant transmettre aisément le virus. Les syndicats demandent donc de nouveaux équipements et ressources afin d’améliorer la situation : « en dotant d’équipements de protection les personnels, les écoles et les établissements et en attribuant les moyens humains nécessaires notamment par la création de postes via les listes complémentaires tout en programmant dès maintenant un collectif budgétaire »
Une situation qui n’est pas arrangée par le protocole sanitaire qui fait grincer les dents de nombreux parents. En effet, depuis les annonces gouvernementales de début janvier, si un enfant d’école primaire est touché par le Covid, il devra réaliser un test PCR ou antigénique dès qu’il l’apprendra, puis un test à J+2 et J+4 grâce à des autotests fournis en pharmacie. Dès le premier résultat négatif les élèves pourront revenir en classe. Un protocole complexifié par la longueur des files d’attente en pharmacie et qui agace donc les parents sensé être en train de travailler.
Aujourd’hui, la situation dans les écoles est complexe avec près de 55 000 élèves positifs et 9000 classes fermés, notamment en raison d’enseignants touchés par le virus. Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques, a déclaré au micro de franceinfo que malgré ces chiffres, il fallait relativiser : « Vous avez aujourd’hui 9 000 classes fermées sur 527 000 classes, et 55 000 élèves positifs sur 12 millions d’élèves. Oui, c’est compliqué, mais ce qu’il faut retenir, c’est que la majorité des élèves ont pu aller en classe ».
L’appel à la grève divise donc et les réactions sur les réseaux sociaux ne cessent d’affluer, certaines personnalités politiques prenant d’ailleurs partie à l’instar de Yannick Jadot :