Avec déjà plus de 300 000 membres sur Facebook, le « convoi de la liberté » a pour objectif de protester principalement contre les mesures sanitaires.
Depuis plusieurs semaines déjà, de nombreux appels à la manifestation circulent sur les réseaux sociaux. C’est de là qu’est parti l’idée du « convoi de la liberté« . Une mobilisation venue des quatre coins de l’Hexagone ayant pour but de réunir des milliers de Français sur les routes en direction de Paris. À la manière des gilets jaunes, les chauffeurs routiers et automobilistes sont invités au départ de leur ville à rejoindre la capitale sur plusieurs jours dans un seul objectif : bloquer l’accès de la plus grande ville de France. « On restera le temps qu’il faudra« , indique Gilles, un électricien de 54 ans participant au « convoi de la liberté », au journal le Parisien.
Pouvoir d’achat, pass vaccinal, hausse des prix… Les motifs de mécontentement sont divers et variés pour ces manifestants. Le top départ du mouvement a ainsi été annoncé ce matin à Nice. Il devrait se poursuivre dans l’après-midi au départ de Perpignan (Pyrénées-Orientales), de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), puis demain dans la journée de Brest (Finistère), Cherbourg (Manche), Lille (Nord), Strasbourg (Bas-Rhin) et Montpellier (Hérault). Tous et toutes se sont donnés rendez-vous à Paris samedi prochain.
Reproduire le même scénario qu’à Ottawa
Si le « convoi de la liberté » nous rappelle fortement celui des gilets jaunes sur les ronds-points en 2018, il est surtout inspiré du « Freedom Convoy 2022 » au Canada. Ce dernier, toujours en cours qui a vu le jour le 15 janvier dernier, a réuni plusieurs convois de camions jusqu’à la capitale du pays, Ottawa. Accompagné de manifestants piétons, ces centaines de routiers canadiens bloquent les autoroutes pour exprimer leur opposition aux restrictions sanitaires pour lutter contre le Covid-19 au Canada.
Le même scénario est-il envisageable en France ? C’est du moins ce que laisse présumer le groupe « convoi de la liberté » qui réunit déjà plus de 300 000 membres sur Facebook.