International

Conférence blockchain Africa, Mars 2023

L’Afrique adopte les crypto-monnaies plus rapidement que les autres continents – Cette adhésion massive a grimpé à plus de 1 200 % au cours de l’année 2021. Le Kenya, le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Tanzanie sont dans le top 20 du Global Crypto Adoption Index 2021. 

Qu’est-ce que cette « chaîne de blocs »?

La Blockchain est apparue en 2008, créée par « Satoshi Nakamoto » (pseudo). Elle permet le stockage et la transmission d’informations ou de transactions. 

Elle ne nécessite pas d’organe central de contrôle. Chaque utilisateur peut, à l’aide d’un système cryptographique, vérifier la validité des informations, rajouter des données et enregistrer une transaction. 

La validation d’une transaction est presque instantanée. La technologie utilisée est protégée contre la falsification ou la modification grâce à des nœuds de stockage. 

Jusqu’à il y a peu, la blockchain présentait des limites en matière de sécurité. La possibilité d’éventuelles cyberattaques ne peut être écartée.

Autre inconvénient en quête de résolution : pour bien fonctionner, la chaîne de blocs a besoin d’une consommation électrique égale à deux fois celle des États-Unis ou 100 fois celle des serveurs Google. Les convives de Blockchain Africa s’emploient à résoudre ces obstacles.

L’Afrique en quête de transactions moins chères, plus rapides

Beaucoup n’ont pas accès aux services de base. Cela fait de l’Afrique un cadre idéal pour l’adoption de la technologie blockchain et des crypto-monnaies, puisque le recours à la Blockchain réduit considérablement le temps de règlement des transactions et automatise les paiements à l’aide de contrats intelligents. 

L’objectif de ce colloque annuel est de réunir des investisseurs, des start-ups, des passionnés, des développeurs, des entreprises, des décideurs et des régulateurs.

La conférence Blockchain Africa se déroule chaque année depuis 2015 et se concentre sur les opportunités et les cas d’utilisation de la technologie blockchain dans le monde et en Afrique, deuxième continent le plus peuplé du monde avec environ 1,3 milliard d’habitants.

Les experts affirment que ce type de monétisation est prêt à un usage courant et massif et qu’on en est au stade du déploiement de solutions clé-en-main pour l’entreprise. 

Sont invités à ce sommet, les compagnies de technologies financières, du développement de logiciels, des télécommunications, des banques et des sociétés de capital-risque. On peut alors réseauter avec certains des professionnels les plus en pointe du domaine, dans des secteurs tels que la finance, l’assurance, la logistique, les services publics, le droit, les médias, etc. 

Parmi les commanditaires, on relève les sigles de Microsoft, d’Alt Coin Trader, Absa, Amber, Algorand, Investor Private Banking, de Standard Banking et des sociétés de télécommunications Tel Com, Tel Os…

L’avenir du Gaming passe par l’usage des crypto monnaies

Pour Gia Janashvili, l’un des propriétaires de VeliServices, le défi permanent est de trouver de nouvelles opportunités de monétisation et de répondre aux besoins de chaque niche de gaming, selon différentes cultures et marchés. Véli.Services vient d’investir massivement dans PariDirect et développe de nouveaux partenariats B2B2C (vers les opérateurs et les clients finaux) avec plusieurs sociétés de la Fintech et des Télécoms, au Congo, Ghana, Kenya et Nigéria. Véli.Services est un spécialiste hors pairs des solutions anti-fraudes et de la sécurisation informatique. La compagnie de Gia Janashvili a nécessairement des solutions expertes à proposer aux entreprises qui investissent dans ce secteur. Par exemple, pour s’inscrire sur un site de pari en ligne comme PariDirect, on doit réaliser la transaction via le portefeuille électronique Monnaie Mobile. MTN, qui a créé et développé « Mo-mo », se connecte aux dernières innovations de la fintech et de la cryptographie.

En découvrant de nouvelles sources de partenariat lors du « Blockchain Africa », VeliServices s’ouvrira les portes de nouvelles formes de capitalisation en Afrique du Sud, qui représente 290 millions de dollars de dépenses de jeux en 2021, 24 millions de joueurs, et dans son environnement économique proche : Ghana, Kenya, Nigeria… où Véli.Services et PariDirect réseautent déjà en quête de nouveaux modes de paiements transfrontaliers. La Banque Centrale du Nigeria, entre autres, vient de lancer sa monnaie numérique (CBDC), l’eNaira.  

À très moyen terme, une rencontre au sommet s’imposera, entre participants et Jay Shapiro, fondateur d’Usiku games et initiateur de Blockchain Africa. 

Shapiro a forgé le concept et la stratégie de jeux traitant de la santé sexuelle et reproductive, de l’autonomisation des femmes, de l’éducation des enfants, du reboisement et du changement climatique. Il explore comment se servir du jeu blockchain comme outil pour accroître la résilience financière des jeunes Africains. Ensemble, ils inaugureront cette ère du Blockchain comme soutien au développement, suscitant déjà l’engouement des jeunes Africains.

About author

Informer, décrypter, divertir
Related posts
À la uneInternationalSociété

Pourquoi la chanteuse iranienne Parastoo Ahmadi a-t-elle été arrêtée ?

ActualitéInternationalMédias

10 personnalités qui ont marqué 2024

À la uneInternationalPolitique

Pourquoi la Corée du Sud a voulu décréter la loi martiale ?

International

L'industrie automobile du Moyen-Orient entre dans l'ère "chinoise"

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux