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La dégringolade des Girondins de Bordeaux

Relégué à titre conservatoire en N1, soit le troisième échelon du football français, la descente aux enfers ne semble pas prête de s’arrêter. Bordeaux a fait appel de la décision du 14 juin de la DNCG (Direction Nationale de Contrôle et de Gestion) et de la LFP. Le club a donc jusqu’à mi-juillet pour présenter un bilan financier satisfaisant. Décryptage de cette situation.

Une longue descente aux enfers

Depuis le départ d’M6 en 2018, le club girondin s’enfonce sans s’arrêter, tel un navire sombrant dans la fosse des Mariannes. Deux années d’enfer pour les supporters avec l’arrivée de GACP et King Street, partis aussi vite qu’ils sont arrivés. Un conflit brûlant entre l’ancien président Frédéric Longuépée et les UB87, le principal groupe de supporters des marines et blancs. Un maintien en toute fin de saison en 2021. Un rachat par Gérard Lopez, pas vraiment fiable sur le plan des affaires. Puis la pire défense d’Europe (91 buts encaissés). Avec en point d’orgue la dernière place du championnat de Ligue 1 synonyme de relégation en Ligue 2 pour la première fois depuis 1991. En 1991 c’était une relégation administrative. La dernière relégation sportive de Bordeaux date de 1960. Une éternité.

Les calculs sont pas bons Gérard.

Bordeaux vraiment condamné à jouer en N1?

Censé arriver avec 40 millions d’euros pour financer la saison 2022-2023, le président du club, Gérard Lopez ne serait arrivé avec… rien. Aucune garantie n’a été apportée. La DNCG, le gendarme financier, a notamment pointé du doigt l’argent du transfert d’Aurélien Tchouaméni. Au départ utilisé pour éponger les dettes face à King Street, la DNCG souhaiterait que cela rentre dans le capital du club. Gérard Lopez doit apporter 10 millions euros de sa poche et 30 millions de la vente de futurs joueurs. Pour l’instant, rien de tout cela n’existe. Pourtant l’homme d’affaires luxembourgeois ne s’alarme pas et se doutait de cette première sentence. « Ce qui est bien, par rapport à cette décision très dure, c’est qu’elle force la main aux prêteurs et au club pour trouver un meilleur accord. C’est ça ou rien pour personne. Je ne pense pas que les créanciers aient envie de tout perdre« , explique-t-il à l‘Equipe. Si aucun accord n’est trouvé entre les parties, le club de Bordeaux coule et sera contraint de déposer le bilan.

A lire aussi : Football : Qui est Aurélien Tchouaméni, la nouvelle recrue du Real Madrid ?

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