Le 5 juillet 1962, l’Algérie proclamait son indépendance après 132 ans de colonisation française. Mais cette date reste également dans l’Histoire en raison du massacre d’Oran.
Une parade militaire prévue
« L’anniversaire des 60 ans de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 2022, est l’occasion pour le président de la République d’adresser par une lettre au président Tebboune ses vœux au peuple algérien et de dire son souhait que se poursuive le renforcement des liens déjà forts entre la France et l’Algérie. » a indiqué l’Elysée aujourd’hui. En effet, le 5 juillet 1962, l’Algérie proclamait officiellement son indépendance après 132 ans de colonisation française. Pour l’occasion, une parade militaire est prévue ce mardi. C’est une première depuis 33 ans. Cela offre également, du côté algérien, l’opportunité d’associer la jeunesse à cet évènement. Le quotidien gouvernemental El Moudjadih a ainsi écrit : « En associant la célébration de la fête nationale de l’indépendance à celle de la jeunesse, l’Algérie entend confier son destin à des jeunes pleins d’ambition et hautement respectueux du sacrifice de leurs aînés combattants de la liberté ».
« Oui » à 99,72% des voix
L’indépendance faisait suite aux accords d’Evian signés le 18 mars 1962. Ceux-ci mettent fin à une guerre qui dure depuis presque 8 ans en définissant les conditions de l’indépendance de l’Algérie. Le lendemain à midi, le cessez-le-feu prend officiellement effet puis le 1er juillet a lieu le référendum pour l’indépendance. La population algérienne vote alors « oui » à 99,72% des voix. Le 5 juillet 1962 est donc un jour de fête dans le pays. La population défile dans les rues en brandissant les drapeaux du FLN (Front de libération nationale).
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Un jour également sombre
Mais ce 5 juillet marque également les 60 ans du massacre d’Oran, une date sombre pour l’Algérie et la France. Ce jour-là, alors que des milliers d’algériens célèbrent leur indépendance, une fusillade éclate sur la place d’Armes d’Oran. Des individus armés attaquent dès lors les Européens présents sur place, ce qui entraîne la mort de 700 d’entre eux.
En janvier, Emmanuel Macron avait ainsi appelé à « regarder en face le massacre du 5 juillet 1962 ».