Mardi soir, l’Uruguay s’est qualifié aux dépens de l’Italie. Mais cette qualification est presque anecdotique au vu des nouveaux déboires de Luis Suarez.
On joue la 80ème minute à Natal. Giorgio Chiellini se plaint d’une morsure à l’épaule de la part de Luis Suarez. Sur le coup, l’arbitre ne sanctionne pas et, une minute plus tard, Diego Godin marque et envoie la Celeste en 8ème de finale de la Coupe du Monde. Maintenant, l’heure est au bilan.
Sur les images, on voit clairement l’attaquant uruguayen mordre le défenseur italien. Conséquence : la Fédération Internationale de Football (FIFA) a ouvert une enquête disciplinaire contre Luis Suarez. L’attaquant de Liverpool risque une très lourde sanction, qui pourrait le priver de la suite de son mondial.
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Le principal accusé a tenté de s’expliquer par la suite « nous sommes en duel dans la surface, il me donne un coup d’épaule dans la bouche et j’ai eu l’oeil touché aussi ». Quoi qu’il en soit, Twitter s’est emparé de ce nouveau fait d’arme, et les résultats sont plus qu’éloquents …
Opéré du genou il y a un mois, Luis Suarez avait promis qu’il serait présent au Mondial brésilien. Il a tenu parole, pour le plus grand bonheur des supporters. Car, même s’il dévore ses adversaires, il n’en reste pas moins un joueur exceptionnel. 31 buts en 36 matchs de championnat joués, peu de joueurs l’ont fait. Joueur le plus convoité sur le marché des transferts, notamment par le Real Madrid ou le FC Barcelone, la donne risque de changer. Pas sûr que ces clubs prennent le risque de recruter un vampire.
Des explications d’autant moins persuasives que Luis Suarez n’en est pas à son coup d’essai. En 2010, quand il jouait pour l’Ajax Amsterdam, il avait été suspendu sept matches pour avoir mordu Otman Bakkal. L’an dernier, il a été suspendu dix matches par la Fédération anglaise pour avoir mordu au bras le défenseur de Chelsea, Branislav Ivanovic.
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Pour espérer avoir une chance de disputer la suite du Mondial, Suarez et la Fédération uruguayenne ont jusqu’au 25 juin,17 heures, pour préparer leur défense. Sans ça, celui qu’on surnomme « El Pistolero » risque bien de rentrer chez lui plus vite que prévu.
Paul Tricotti