Boisé, tourbé ou fruité telles sont les saveurs des whisky qui réunissent des ivrognes de toutes origines, des passionnés, des collectionneurs, mais aussi des novices lors du salon « Whisky Live » à la maison de la mutualité. Retour sur une après midi plutôt arrosée.
Le rendez vous était pris en cet belle après-midi du dimanche 9 septembre, vêtu pour l’un d’un polo exentrique et pour l’autre d’une chemise rayée, nous ne nous doutions pas des évenements qui allaient se produire.
Tout avait pourtant bien commencé lors des premières minutes du salon, quand un vigile qui ne semblait pas tout a fait net nous a demandé qui nous étions. Après une longue expliquation, il nous céda le précieux sésame tant convoité : le bracelet presse. Nous étions armés pour affronter un salon du whisky que nous ne risquons pas d’oublier de si tôt.
Une fois les premières marches du vaste escalier franchi, une atmosphère étrange s’installa. Nous entrâmes alors dans une vaste salle qui réunissait de très nombreuses sortes de whisky, de toutes provenances, de tout continent et bien évidemment en dégustation.
C’est Douglas Laine, un colosse irlandais très réputé dans le milieu du whisky, qui nous acceuillis. Munis d’une dizaine de bouteilles des whisky des plus boisés de son île natale, il nous expliqua l’histoire de l’ensemble de celles-ci et nous fît déguster un verre de chacune sans la moindre exception.
Quelques verres plus tard, nous nous dirigeames jusqu’au stand Ballantine’s pour goûter un cru 17 ans d’âge reconnu par les amateurs. Les saveurs ambrées commencèrent à semer le doute dans nos esprits. C’était le début d’une (trop) longue visite.
Pour ne pas sombrer immédiatement, une pause chocolatée chez la maison Jacques Genin s’imposait. Nous ne savions pas que le chocolat était a dégusté avec le whisky qu’ils nous servirent.
Une fois notre estomac satisfait, il était temps de mettre de nouveau notre foie a l’épreuve. C’est donc très naturellement que nous nous dirigeâmes vers un stand bien connu des amateurs : Le whisky Japonais. Une boisson traître car à la fois douce et êxtremement alcoolisée. Nous commençâmes par l’imprononçable Chichibu 19 ans d’âge, puis nous enchainèrent sur le Miyagykyo 10 ans d’âge, un jeune whisky au caractère déjà bien forgé. Afin de ne pas reveiller la colère du dragon japonais, nous dûmes également engloutir trois autres whisky qu’il nous imposa et dont il nous conta les palpitantes histoires (malheuresement, nous les avons oubliées.).
Nous fimes par la suite la rencontre de Cyril, un français passionné de whisky qui est également le président de la « Whisky Society », un club français de dégustation de whisky appartenant au groupe LVMH.
Ce dernier nous fit faire un second tour du salon, avec ses conseils avisés mais quelques peu alcoolisés.
Nous fimes un détour au stand Hudson, Balvenie, Samaroli et sans doute d’autre que notre taux d’alcoolémie ne nous permet pas de nous remémorer.
Quand nous arrivâmes enfin à la sortie, une hotesse m’apostropha pour me signaler que nous n’avions visiter que la première aile du salon, dédiée au whisky, et qu’il nous restait l’ensemble de l’aile dédiée aux spiritueux à parcourir. Elle ne se doutait sans doute pas que nous avions déja dépassés le seuil raisonnable de gramme d’alcool par litre de sang.
Ainsi, nous érames tel des âmes perdues dans les sous sols de la maison de la mutualité, nous fîmes la rencontre de l’ambassadeur français de Jack Daniel’s et également de Bob, un barman excentrique reconnu pour ses breuvages aussi mysterieux qu’incompatible avec notre état.
Deux cocktails et deux jack daniel’s plus tard, nous repartions avec un sac souvenir offert par le salon. S’en suivi d’un long et pénible périple afin de se diriger vers le métro, mais la pudeur et la bienséance m’empêche de vous conter la suite des évenements…