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L’ardeur des étudiants de la chambre syndicale de la couture.

Aujourd’hui ce n’est pas essentiellement de l’école de la chambre syndicale de la couture sur quoi nous allons nous attarder mais à quelque uns de ses étudiants. Laetitia, Adélaïde et Arthur, l’une sortante les deux autres en dernière année.

Créée en 1927 par la chambre syndicale de la Haute Couture, l’école de la chambre syndicale de la couture parisienne atteste l’intérêt que porte les couturiers à la technique de leur métier, sans pour autant occulter la créativité qu’il requiert. Reconnue par le milieu de la mode de manière internationale, l’école propose :

  • Un centre de formation en alternance dans les domaines techniques : en contrats d’apprentissage et en contrats de professionnalisation
  • Un centre de Formation Professionnelle Continue dont les programmes s’organisent autour des notions de qualité et de bien-aller du vêtement, culture de mode
  • Une formation au stylisme/modélisme d’une durée de 4 années d’études, dont le cursus est validé par l’octroi d’un Titre Professionnel certifié au niveau II, Mastère 1
  • Un cycle de perfectionnement en stylisme modélisme d’une durée d’un an à l’issue d’un cycle supérieur dans le domaine de la mode
  • Un programme de cours d’été

Pour conclure sur la présentation de l’école, il n’est pas anodin de noter que de nombreux grands noms de la mode sont passés par cette formation, tels qu’André Courrèges,  Anne Valérie Ash, Stéphane Rolland ou encore Valentino.

Intéressons nous à présent à ces fameux étudiants de la chambre syndicale de la couture Parisienne. Tout d’abord penchons nous sur Laetitia, à 22 ans elle termine sa 4è année en Juin dernier. Passionnée par la mode et la photographie, elle est également la rédactrice en chef et l’une des créatrices du Simon(e) Mag. C’est un stage de 6 mois au Krach Magazine qui l’a poussé à monter le Simon(e) Mag, revue mettant en avant de jeunes créateurs encore en école. Il vise à représenter la jeunesse, et se démarque des grands proposant exclusivement une vision de la mode illustrée par le luxe. Le style urbain se présente donc comme le nerf de ce magazine. Le choix de cette école fut surtout dirigé par le niveau de formation technique qu’elle propose. Laetitia nous confie que la 4è année fut de loin la plus intéressante, la plus intéressante à travers le grand nombre de conférences et d’intervenants, même si cette année est également marquée sous le signe du travail. Le stylisme photo concède à cette jeune active de combiner ses deux principales passions, tout en associant deux formes de créativité afin de raconter une histoire, nous communique-t-elle.

Dirigeons maintenant notre attention vers Adélaïde et Arthur, deux étudiants entrant en 4è année. Ces deux élèves vont guider leur dernière année avec l’option accessoire. Tous deux âgés de 21 ans, ils mêlent leur passion de la mode au cinéma ainsi qu’à la littérature. Ils ont chacun choisi la chambre syndicale pour sa reconnaissance de l’Etat ainsi que sa formation apportant de l’importance à la couture. Arthur développe une véritable obsession de la chaussure, en vouant un culte presque sacré à Pierre Hardy. Adélaïde quant à elle porte un véritable intérêt à la maison Céline ainsi qu’aux formes floues que cultive Phoebe Philo, l’actuelle directrice artistique de la maison. Ces deux étudiants aimeraient intégrer un studio de création en fin d’étude afin de s’approprier les codes d’une maison, tout en apportant leur fibre créative.

L’école a notamment permit à ces trois personnalités d’effectuer de nombreux stages intéressants, comme chez Dior, Haider Ackermann ou encore Vanessa Bruno.

Je tiens à remercier Laetitia Mannessier, Adélaïde de Grandcourt et Arthur Sarfati pour le temps qu’ils m’ont accordé afin de réaliser cet article.

© crédits photos : Kristen Pelou, Pascal Montary

Charles des Portes

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