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A l’abordage : les pirates en musique | Seriefonia – Nouvelle saison

Alors que One Piece a cartonné sur Netflix et a été renouvelée pour une saison 2, les pirates prennent d’assaut la nouvelle saison de Seriefonia.

C’est la sixième saison déjà… Et c’est toujours SérieFonia…

[« SérieFonia : Season VI : Opening Credits » – Jerôme Marie]

[« EXTRAIT SONORE : One Piece, 2023 »]

[« One Piece, Animé – We Are ! » – Kohei Tanaka & Shoko Fujibayashi]

À l’abordage ! C’est le gros succès de cette rentrée… Sous la bannière de Netflix, Le manga-culte d’Eiichiro Oda est enfin devenu une vraie série… En chair, en os et en Gum Gum… Et la voilà qui bat même tous les records de visionnage de la célèbre plateforme. Et ce, dans le Monde entier ! One Piece, c’est plus de 106 tomes publiés depuis la fin de l’année 1997… C’est aussi près de 900 épisodes d’une série animée au succès continu, plus 13 spéciaux, quelques 15 long-métrages indépendants, sans oublier une poignée d’OAV. Pour aller très vite, One Piece, c’est un univers à part entière où se mêlent aventure, amitié, autant de poésie romantique que d’absurdité comique, des valeurs, des combats, des mystères… et… des pirates. Beaucoup de pirates…   

[« One Piece, 2023 – You Better Not Mess With the Straw Hats » – Sonya Belousova & Giona Ostinelli]

De fait, impossible de vous résumer tout One Piece en quelques phrases… Sachez simplement qu’on y suit le voyage de Luffy, le pirate au chapeau de paille, vers le mythique trésor de Gold Roger qui fera de lui le roi incontesté de toute la piraterie de ce monde qui ressemble au nôtre sans l’être pour autant et qui reste, avant tout, dominé par les océans. A ses côtés, le sabreur Roronoa Zoro, la navigatrice chapardeuse Nami, le tireur d’élite à tendance pleutre Usopp et le cuistot romantique Sanji, qui ne frappe qu’avec ses pieds afin de protéger ses mains, constituent les principaux membres de cet équipage atypique… guidé par leur capitaine aux pouvoir surnaturel depuis qu’un fruit du démon a fait de lui un homme élastique. Dit comme ça, ça peut paraitre farfelu. Et d’ailleurs ça l’est… Mais c’est surtout archi fun, déjanté et addictif à souhait…

[« One Piece, Animé – I’m becoming the king of the Pirates » – Kohei Tanaka & Shiro Hamaguchi]

Alors là, c’est le moment où j’ai plein de noms compliqués à vous donner… Le thème principal, « We Are ! », celui du tout premier générique de la série animée, et qui fait office de Main Title, est signé du compositeur Kohei Tanaka… qui a notamment bossé sur Dragon Ball, Patlabor, ou encore Pokemon The Movie 2000. Il est rentré dans le métier par la grande porte : après des débuts de simple pianiste dans un hall d’hôtel, il est choisi pour parfaire les arrangements de la chanson « Arcadia of my Youth : Endless Orbit SSX », plus connue sous le nom de… Albator 84 ! Les paroles de la version chantée sont de Shoko Fujibayashi. Quand au score de tous les épisodes, il se réparti entre les talents de Tanaka et de Shiro Hamaguchi… que vous connaissez peut-être pour son travail sur Final Fantasy Unlimited. Naturellement, leur apport à One Piece est considérable… à tel point que, de temps en temps, la série Netflix ne manque pas d’y faire écho.

[« One Piece, 2023 – We Are ! » – Sonya Belousova & Giona Ostinelli]

Là encore, c’est un tandem de compositeurs qui œuvre sur la série. Celui déjà aux commandes musicales d’un autre show à succès de Netflix… J’ai nommé The Witcher… Giona Ostinelli, suisse-italien de 37 ans et Sonya Belousova, américano-russe de 33 ans : à eux deux, ils inondent chaque épisode de leurs partitions au sens de l’épique tout Hans Zimmerien… Comme en atteste leur Main Title qui n’est vraiment, mais alors vraiment, pas sans rappeler les films de la saga Pirates des Caraïbes… Pas note pour note, bien entendu… mais l’orchestration… la patine… visent clairement le même objectif et la même efficacité…  

[« One Piece, 2023 – Zoro vs Mihawk » – Sonya Belousova & Giona Ostinelli]

Faut-il réellement que je vous rafraichisse la mémoire ? Allez, rien que pour le plaisir, Pirates des Caraïbes, ça donnait ça… et en plus, c’est en Live…

[« Pirates of the Caribbean – Suite, Part 3 » – Hans Zimmer]

Bon, j’en profite au passage pour rappeler que Hans Zimmer n’a en réalité écrit que quelques motifs pour le premier film… Le gros du boulot, c’est plutôt Klaus Badelt qui l’a effectué… Bref… Si ce n’est pas encore fait, regardez One Piece car, peut-être pour la première fois, un manga a été fort sincèrement et dignement adapté en Live-Action. La musique, en revanche, on va pas s’mentir… Elle assomme. Omniprésente mais peu évolutive à l’image, elle peine à survivre à l’écoute seule… car trop répétitive et, surtout, massive. Elle tambourine les émotions plutôt que de les raconter à sa façon… A la Zimmer, quoi. Pourtant, les influences à suivre côté piraterie, ça ne manque pas au cinéma… et à la télé non plus… D’ailleurs, pour rester encore un peu dans l’univers du manga…  

[« Space Pirate Captain Harlock – キャプテンハーロックのテーマ » – Seiji Yokoyama]

1978. J’ai 4 ans. Et Albator devient immédiatement mon pirate préféré. En plus, son navire à lui, il flotte dans l’espace, alors… Plus sérieusement, la musique originale de Seiji Yokoyama constituait alors une petite révolution. Epique et romantique à la fois, elle incarnait à merveille cette quête de liberté, et de justice, qui constituait l’âme de la série… puis de ses suites, dont certaines restent fort peu connues en France. A l’image de Captain Herlock, The Endless Odyssey… C’était en 2002, c’était superbe, et la musique était de Takayuki Hattori…

[« Captain Herlock : The Endless Odyssey – Arcadia » – Takayuki Hattori]

Bien qu’elle remonte à l’Antiquité, la piraterie telle qu’on se la représente tous spontanément débute en réalité aux alentours des années 1660… lorsque les Anglais, les Français et les Hollandais commencent à convoiter les cales pleines d’or et de trésors des navires Espagnols qui parcourent de plus en plus les océans. De tout temps, la littérature leur font écho… Puis le cinéma, dès sa période muette… Et le récit le plus célèbre d’entre eux, adapté de très nombreuses fois à l’écran, reste sans nul doute celui narré en 1883 par Robert Louis Stevenson… Dès 1920, c’est Maurice Tourneur qui met donc pour la première fois en scène L’île au trésor, avec Lon Chaney (futur Fantôme de l’opéra) dans le rôle de Pew et Shirley Mason (eh oui, une femme) dans celui de Jim Hawkins. La version de Victor Fleming suit 14 ans plus tard, puis arrive la plus connue, celle des studios Disney, sur une réalisation de Byron Haskin et une musique de Clifton Parker… 

[« Treasure Island, 1950 – Suite II » – Clifton Parker]

Ça, c’est ce qu’on appelle un classique. Suivront une autre adaptation en 1971. Puis une autre en 72. Encore une autre en 85. Mais je crois que ma préférée ne survient qu’en 1996, dans une version un peu particulière…

[« Muppet Treasure Island – Sailing for Adventure » – Hans Zimmer]

L’île au trésor des Muppets, c’est une réalisation Brian Henson, fils de Jim, le créateur originel du célèbre (et toujours inégalé) show de marionnettes… et c’est brillant. Peut-être pas autant que Le Noêl des Muppets, mais pas loin. C’est Hans Zimmer qui était en charge de la musique et, pour le coup, c’était très cool. & les chansons aussi. On y retrouve tout le sel du roman… l’humour déjanté des Muppets en plus… Côté télé, c’est surtout la version de 1990, pour la chaîne TNT, avec Charlton Heston en Long John Silver, Christian Bale en Jim Hawkins et Christopher Lee en Pew qui retient l’attention… A la baguette ?… Paddy Moloney & The Chieftains…

[« Treasure Island, 1990 – Silver and Loyals March » – Paddy Moloney & The Chieftains]

Retour à l’animation… Entre octobre 1978 et avril 1979, les 26 épisodes de Takarajima, l’île au trésor quoi, ont marqué les esprits de toute une génération banchée sur Nippon Television… Mais il aura fallu attendre jusqu’en février 1986 pour qu’ils soient enfin diffusés en France sur Canal +. C’était dans le cadre de l’émission jeunesse Cabou Cadin et la musique venait du cœur (de pirate) de Kentaro Haneda… Oui, oui, le même que sur Cobra…

[« Takarajima – Welcome Sea » – Kentaro Haneda]

Et la liste ne s’arrête pas là. Mais bon, je vais pas tous vous les faire non plus. D’autant que certaines de ces adaptations sont plutôt des « revisitations », comme La planète au trésor, le long-métrage d’animation Disney mis en musique par James Newton Howard… Dont on reparlera justement dans pas longtemps de juste après… Mais s’il y a une de ces productions dérivées sur laquelle il faut absolument s’arrêter un moment, c’est bien sur… Black Sails : la série produite pour Starz entre 2014 et 2017. D’abord parce qu’il s’agit d’une préquelle et, par conséquent, d’une histoire 100% nouvelle… Et ensuite… Par ce qu’elle mise en musique par Bear McCreary !

[« Black Sails – Theme » – Bear McCreary]

La série se déroule 20 ans avant le début du roman et l’on y (re)découvre un Capitaine Flint en plain âge d’or de la piraterie, sur les traces du trésor du galion espagnol Urca de Lima. Il est campé par Toby Stephens, tandis que Luke Arnold interprète un jeune John Silver du temps où il avait encore ses deux jambes et était engagé en qualité de cuisinier… Située tantôt en mer, tantôt dans la ville stratégique de Nassau, dans les Caraïbes, la série se porte garante d’un réalisme encore jamais égalé à la télévision et d’une intensité de ton sur laquelle la partition n’a de cesse de s’aligner…

[« Black Sails – Funeral at Sea » – Bear McCreary]

Autres pirates incontournables du grand comme du petit écran : ceux du Capitaine Crochet, ou Captain Hook si vous préférez… Ennemi juré de Peter Pan, créé par l’auteur James Matthew Barrie en 1911, il apparait pour la première fois au cinéma en 1924 devant la caméra d’Herbert Brenon. Selon la tradition, le chef des Enfants Perdus est interprété par une jeune femme, Betty Bronson, tandis que Ernest Torrence revêt le fameux crochet… Le film est muet et ne dispose d’aucune bande originale officielle… Non, pour tout l’monde, le Peter Pan originel, c’est naturellement celui-ci…

[« Peter Pan, 1953 – The Legend of the Croc » – Oliver Wallace]

Nous sommes en 1953 et Oliver Wallace, déjà compositeur de Dumbo et d’une pléthore d’aventures de Donald et de Dingo, dote le Peter Pan si majestueusement réalisé par Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske chez Disney, de ses sonorités les plus inoubliables. Le film reste un chef d’œuvre intemporel… Entre son approche traditionnelle de la piraterie…

[« Peter Pan, 1953 – A Pirate’s Life » – Oliver Wallace]

Et sa promptitude à réveiller en chacun de nous la part d’enfance qui nous fait trop souvent défaut une fois survenue l’adolescence. Une capacité d’évasion et d’émerveillement que retranscrira brillamment James Newton Howard bien des années plus tard (je vous avais bien dit qu’on reviendrait vers lui), lorsqu’il s’attaque au remake en Live-Action de P.J. Hogan en 2003, avec notre Ludivine Sagnier dans le rôle d’une Clochette plus vraie que nature…

[« Peter Pan, 2003 – End Credits » – James Newton Howard]

Bon, je vous vois venir d’ici… Vous vous dites déjà : « il parle de Crochet… Il ne nous a pas encore balancé un seul extrait de John Williams… Il va forcément enchainer sur Hook »… Bon sang, ce que je peux être prévisible…

[« Hook – Presenting the Hook » – John Williams]

Que voulez-vous ? Je suis faible. En même temps, est-ce que c’est vraiment de ma faute si Papy John reste le Boss ? Bah non… Une fois encore, c’est celle de Tonton Steven… Spielberg, quoi… qui, en 1991, avait le culot d’inventer une suite à Peter Pan… Et quelle suite ! Pourtant relativement mal-aimé, le film se pose en bijou de féérie nostalgique… En une leçon d’émotions vives et contraires, portée par le regard et le sourire d’un Robin Williams qui frisent le génie à l’état brut… Décidément, ça doit être le nom qui veut ça… Dustin Hoffman, quant à lui, cabotine à mort pour cette version de Crochet que l’on jurerait tout doit sortie des cellulos du dessin-animé… le p’tit brin de folie en plus… Et ça fonctionne grave…

[« Hook – Hook’s Madness » – John Williams]

Et si je vous disais que Hook n’est pas la seule suite de Peter Pan ?… Car les studios Disney eux-mêmes n’ont pas résister à la tentation de retourner au Pays Imaginaire… C’était en 2002 avec le film d’animation Peter Pan 2 : Retour au Pays Imaginaire, justement. Et c’était a’chement bien ! En plein contexte de seconde guerre mondiale, on y suit cette fois les aventures de la fille de Wendy, Jane, qui est plus ou moins l’exacte opposée de sa mère au même âge… L’animation est belle, l’histoire oscille parfaitement entre drame et évasion… Et la musique, de Joel McNeely, est tout aussi réussie…

[« Peter Pan 2 : Return to Neverland – Hook Deceives Jane » – Joel McNeely]

Bon… Tout ça, c’est bien joli… Mais il est temps que je dégaine ce qui me vient immédiatement en tête dès lors que j’entends le mot « pirates »… Attendez… Je vais vérifier que ça marche encore… Attention… « Pirates » !

[« Cutthroat Island – Main Title, Morgan’s Ride » – John Debney]

Geena Davis, Matthew Modine, Frank Langella… sont les principaux pirates de cet Île aux pirates orchestré avec ferveur et dynamisme par Renny Harlin en 1995, avec John Debney à la baguette. Là, je crois qu’on ne peut pas trouver partition plus directe, décomplexée, épique et nantie de ce souffle à l’ancienne qui fait vraiment de ces années 70-80-90 le second âge d’or de la musique de film avec un grand M… D’ailleurs, j’en reprendrais bien quelques mesures…

[« Cutthroat Island – Setting Sails » – John Debney]

A écouter aussi : Indiana Jones and the last soundtrack | Seriefonia | VL Média (vl-media.fr)

Alors, alors… Le final approche à grands pas mais il serait toutefois inconcevable de consacrer ce SérieFonia à la piraterie sans évoquer l’un des pionniers du genre. J’ai nommé le Captain Blood de Michael Curtiz en 1935. Trois avant Robin des Bois, Errol Flynn fait ses débuts de premier rôle en devenant le respectable Docteur Peter Blood qui, suite à la révolte contre le roi Jacques II en 1685, se retrouve esclave en Jamaïque. Une seule échappatoire : la mer et la vie qui va avec. A la musique… Qui d’autre qu’Erich Wolfgang Korngold ?…

[« Captain Blood – Finale » – Erich Wolfgang Korngold]

Cinq ans plus tard, en 1940, comédien, réalisateur et compositeur se retrouvent autour du même thème. A ce détail près qu’Errol Flynn n’est plus pirate mais corsaire ; c’est-à-dire un capitaine de navire mandaté par la Reine pour s’attaquer aux navires espagnols… ça se passe en 1588… La Reine en question n’est autre qu’Elizabeth… et le film, inoubliable lui aussi, c’est L’Aigle des Mers…

[« The Sea Hawk – Duel Continued » – Erich Wolfgang Korngold]

Dans des genres un peu différents… Puisque ne se déroulant pas spécifiquement dans les années précitées… j’aimerais également placer… Les Goonies, de Richard Donner… Une pépite 100% eighties sur une musique de Dave Grusin…

[« The Goonies – One Eyed Willie » – Dave Grusin]

Porco Rosso d’Hayao Miyazaki qui, de bien des façon, peut être considéré comme un film de pirates malgré son contexte de l’Italie de l’entre-deux guerres… Encore un chef d’œuvre de l’animation musicalisé par le grand Joe Hisiashi…

[« Porco Rosso – Porco e Belle, Ending » – Joe Hisaishi]

The Princess Bride, de Rob Reiner… Un conte fantastique à la fois comique et chevaleresque rythmé au son des morceaux de Mark Knopfler… Oui, le fondateur du groupe Dire Straits…

[« The Princess Bride – A Happy Ending » – Mark Knopfler]

La reine des pirates façon Doctor Who ! En saison 13. Avec Jodie Wittaker dans le rôle-titre et Segun Akinola à la composition…

[« Doctor Who, Series 13 – Pirate Queen » – Segun Akinola]

Mais une fois n’est pas coutume, je vais clôturer cette émission sur du français ! Voilà qui devrait faire plaisir à Alex… Parce que bon, pour ce qui est des films ou séries de pirates, la liste est longue… Trop longue pour espérer être exhaustive… et la fascination pour la piraterie reste telle qu’elle n’est pas prête de ne serait-ce que songer à cesser de s’incrémenter… En guise de bouquet final de ce SérieFonia consacré aux pirates… Eh bien, le bien nommé Pirates ! de et avec Roman Polanski en 1986. Très ambitieux pour l’époque, le film est néanmoins un échec cuisant… malgré de beaux costumes et décors… Pourtant, tous les codes sont là : nous sommes en 1672… des anglais sont fait prisonniers par des espagnols… Aventure, mutinerie, romance… du second degrés… et une musique de Philippe Sarde… à qui il faudrait d’ailleurs bientôt que je consacre une émission à part entière au regard de sa grande et belle carrière… D’ici là moussaillons… Haussez les voiles, buvez quelques verres de Rhum et tentez de maintenir au mieux le cap… au moins jusqu’à l’émission du mois prochain ! Yo Ho ! Yo Ho ! A pirates life for me… 

[« Pirates – Mutiny » – Philippe Sarde]

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