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Une adaptation d’une pièce de Shakespeare crée la polémique en suggérant l’assassinat de Donald Trump

Une adaptation d'une pièce de Shakespeare crée la polémique en suggérant l'assassinat de Donald Trump

Jules César, la célèbre tragédie de William Shakespeare, est de retour sur les planches depuis quelques jours à New-York. Une polémique enfle d’ailleurs quant au message véhiculé par cette nouvelle adaptation.

 

Il semblerait que pas un jour ne se passe sans que l’on parle de Donald Trump. Cette fois, le président américain n’est pas directement impliqué puisqu’il n’a rien dit ou rien fait de mal. Ce dernier a cependant été assassiné…

 

Un Jules César plus vrai que nature

… Et cela dure depuis plusieurs semaines. Depuis le 23 mai, le Public Theater de New York accueille une nouvelle version du « Jules César » de William Shakespeare. Malgré les spectateurs, la pièce accueille malheureusement des scandales et des critiques. Une polémique dont les sponsors se seraient bien passés. Elle réside dans le fait que, dans cette version, l’empereur romain a les traits du président américain, Donald Trump.

Selon les premières critiques, la pièce durerait plus de deux heures et mettrait en scène un Jules César aux cheveux blonds œuvrant dans le monde des affaires. De plus, il partage sa vie avec une femme à l’accent slave. A partir de là, difficile de ne pas reconnaître une quelconque ressemblance.

Loin de nous l’idée de spoiler la pièce mais Jules César par Willaim Shakespeare étant une tragédie, la conclusion est donc évidente. Ainsi, dans cette version, le tyran est assassiné par un groupe composé de femmes et de minorités. Encore une fois, difficile de ne pas y voir un miroir des tensions actuelles du côté des Etats-Unis.

 

Un nouveau conflit entre l’art et la politique

Bien qu’elle soit jouée depuis près d’un mois, la pièce ne fait donc parler d’elle qu’aujourd’hui. Ce week-end, c’est en effet le fils du président américain, Donald Jr, qui a pointé du doigt l’œuvre. Ce dernier a suggéré via un tweet qu’il s’agissait plus de politique que d’art.

Dans la foulée, la compagnie aérienne Delta Air Lines et la Bank of America ont annoncé dimanche qu’ils retiraient leur soutien financier au projet. Cette dernière a estimé que cette adaptation était une provocation, une insulte et qu’ils n’auraient jamais financé ce projet s’ils avaient su plus tôt le message de cette pièce. Quant à la direction de Delta Air Lines, celle-ci a expliqué que la mise en scène et le message véhiculé dépassaient « les limites du bon goût ».

Malgré tout, cette décision d’abandonner le soutien de cette pièce n’est pas passée inaperçue. En effet, plusieurs personnalités telles que Beau Willimon, créateur de la série « House of Cards », la romancière Joyce Carol Oates ou encore l’acteur Ron Perlman, ont menacé de boycotter ces deux entreprises.

De son côté, la direction du Public Theater a renouvelé son soutien à la pièce via un communiqué. Se déclarant comme un théâtre civiquement engagé, la direction a estimé qu’une telle pièce y avait tout à fait sa place.

 

 

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