Nouveau rebondissement dans l’affaire du meurtre d’Alexia Daval ! Les enquêteurs ont identifié l’ADN d’un cheveu retrouvé dans le coffre de la voiture du suspect. C’est celui de la mère de Jonathann, Martine Henry. Un élément connu des services de police qui, jusqu’ici, n’avait pas été mis en lumière. Cet indice sème donc le trouble et relance les débats.
Le Parisien dévoile de nouvelles informations sur l’affaire Daval. Un fait-divers qui secoue la France depuis un an. « Ce cheveu bicolore de 8 cm avait été découvert lors des premières constatations sur une portion de planche de bois supportant deux autres ADN : celui de Jonathann et celui d’Alexia ». C’est le beau-frère d’Alexia, Grégory Gay qui a révélé cet élément. Son but : relancer les investigations avant la double confrontation prévue le 7 décembre prochain. Une initiative soutenue par son avocat Me Gilles-Jean Portejoie et les parents de la victime.
Jonathann aurait-il un complice ?
Après la disparition de sa compagne, Jonathann Daval était inconsolable. Les parents d’Alexia le soutenaient dans sa peine. Mais soupçonné par les enquêteurs, en janvier 2018 il avoue le meurtre de son épouse . Puis, coup de théâtre en juin dernier : Jonathann affirme que c’est Grégory Gay qui aurait étranglé Alexia. Tous ces retournements de situation poussent, entre autres, la famille d’Alexia à croire que Jonathann n’a pas agi seul et qu’il aurait un complice.
Un élément qui ne prouve rien selon l’avocat de la défense
« Ce n’est pas accablant d’avoir un cheveu qui se retrouve dans un véhicule quand bien même ce véhicule a servi à transporter un corps, ça ne prouve rien », affirme Me Randall Schwerdorffer l’avocat du suspect. Pour lui, la présence de ce cheveux « peut s’expliquer de multiples façons ». L’avocat a également accusé Grégory Gay de se prendre pour un « enquêteur et quasiment [un] juge d’instruction ».
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