On embarque à bord du train pour ne pas être en retard pour la nouvelle année de Seriefonia qui démarre sur les chapeaux de roue !
C’est la sixième saison déjà… Et c’est toujours SérieFonia…
[« SérieFonia : Season VI : Opening Credits » – Jerôme Marie]
[« EXTRAIT SONORE : The Polar Express »]
Bienvenus en 2024 ! Eh oui, le réveillon de Noël et le jour de l’an s’en sont allés… J’espère que vous avez bien fêté… Et que le Père Noël vous a apporté quelques beaux CD lors de sa tournée ! Oui, c’est important de continuer à faire vivre le support physique… Perso, je viens de recevoir l’Ultimate Edition 3 CD du Hook de John Williams proposé par le label spécialisé Lalaland… Et bordel, ça fait rud’ment bien par où ça passe ! Quoi qu’il en soit, c’est donc le premier SérieFonia de l’année et à cette occasion, je crois que je vais chercher à exorciser un truc… Car depuis que j’ai montré Le Pôle Express de Robert Zemeckis à mon fils de 4 ans pendant les fêtes du réveillon de 2022… Ce qui fait qu’il n’en avait que 3… notre monde à littéralement basculé dans celui des trains. Depuis un peu plus d’un an maintenant, les rails et autres wagons ont envahi sa chambre… le salon… la véranda… Et même le sapin !
[« Extrait Tristan »]
Non, je ne rigole pas. Nous avons bel et bien un train qui tourne sur des rails fixés au milieu du sapin… Et oui, ça fait ce bruit-là. Tout le temps… Ces cons-là n’ont pas jugé bon d’intégrer une fonction silencieuse… Un an qu’il regarde le film au moins une fois pas semaine… Un an que la musique d’Alan Silvestri se déclenche à son réveil… Un an qu’on déjeune en l’écoutant… Un an qu’on le conduit à l’école en l’écoutant… Eh bah, vous savez quoi ? Moi non plus, je ne m’en lasse pas…
[« The Polar Express – All Aboard » – Alan Silvestri]
The Polar Express, c’est d’abord un très joli livre illustré pour enfants, qui en français a d’ailleurs pour titre Boréal-Express et non Pôle Express… ça date de 1985 et c’est l’œuvre de l’auteur-illustrateur américain Chris Van Allsburg… Le même qui avait écrit Jumanji trois ans plus tôt. Il raconte la très belle histoire d’un jeune garçon embarquant à bord d’un train apparu comme par magie juste devant chez lui en vue de l’emmener rencontrer le Père Noël et, surtout, de lui rappeler qu’il faut croire en ses rêves… même si les adultes n’y croient plus. Ce conte, le comédien Tom Hanks l’a lu et relu à ses enfants au fil des années… Parfois même plusieurs fois par jour. Ce qui est également précisément mon cas… Et après avoir déjà collaboré avec Zemeckis sur Forrest Gump et Seul au monde, c’est presque en toute logique qu’ils décident conjointement d’embarquer à bord de ce Pôle Express et de réaliser l’un des plus merveilleux films d’animation de son époque… Sans oublier de convier leur pote compositeur Alan Silvestri au passage…
[« The Polar Express – Cracking Ice » – Alan Silvestri]
Ça, c’est la scène de la glace… La préférée de mon fils… où le train déraille sur un grand lac gelé avant de retrouver son chemin sur la rive opposé et de poursuivre son voyage vers la magie de Noël… On y reconnait toute la grammaire musicale du compositeur des Retour vers le futur… Toutes ses couleurs et son panache. Un extrait qui illustre bien la sensation d’emballement qui accompagne le plus souvent les accompagnements musicaux de séquences de trains lancés à vive allure… On va y revenir juste après… Tourné en majeure partie grâce à la technique de la capture de mouvements et d’expressions faciales, avec un Tom Hanks en charge de pas moins de cinq personnages distincts, le film était précurseur… et d’une grande poésie. Malheureusement, il n’a pas réellement rencontré son public lors de sa sortie en 2004… Ce qui ne l’empêche toutefois pas d’être redécouvert depuis, de génération en génération. Du coup, je vous raconte pas la galère pour que le Père Noël retrouve des jouets parus il y a presque 20 ans et jamais redistribués depuis ! Mais bon… Après tout, il y hyper fort le Père Noël…
[« Extrait Tristan »]
Oui, je sais, je vous bassine un peu avec le Noël de mon fils, mais je vous rassure, il y a une bonne raison à ça. Et cette raison c’est l’importance du thème, ou du motif, musical… Car même à trois ans, on est capable de le fredonner… en quelques tut-tut, on y est…
[« Extrait Tristan »]
Bref, vous l’aurez compris, tout ce que Tristan voulait pour Noel c’était le Pôle Express… Il avait déjà eu celui de la gamme de jouets Lionel, avec la voix de Tom Hanks et les différents effets sonores de film, pour son anniversaire… Mais il existait également tout un ensemble collector chez la marque Brio, spécialiste de petits trains en bois, avec décors, personnages, locomotive, wagons passagers, et voiture à charbon homologués du film… ainsi qu’un autre wagon en particulier… celui de la scène du chocolat… où lorsqu’on appuie sur un bouton tout en jouant, et bien… jaillit soudain du Alan Silvestri !
[« The Polar Express – Hot Chocolate » – Alan Silvestri]
Comme quoi, la vraie bonne musique de film est partout… Même dans des jouets ! Sur ce… Noël est peut-être derrière nous mais tout cela m’a donné envie de revenir avec vous sur l’histoire des trains au cinéma et à la télévision… Vous allez me dire : c’est pas ce qui manque. Non, en effet… C’est même peu de le dire… Ne serait-ce que par le simple fait que le tout premier film de l’Histoire, qui date quand même de 1896, était ni plus ni moins que L’arrivée d’un train en gare de la Ciotat filmé par les frères Lumière ! Bien entendu… Pas de musique. Pas plus que pour Le Mécano de la générale, de Buster Keaton en 1926… Certes, Carl Davis en a créé une en 1987 et Joe Hisaishi une autre en 2004, mais on ne peut pas pour autant parler de bande originale à l’époque. Peu après, dans les années 30, un certain Alfred Hitchcock semble se prendre de passion pour ce moyen de locomotion favorisant tour à tour les rencontres, le suspense, l’action même… mais, avant tout, le mystère renforcé… par ce contexte exigu et, il fut bien se rendre à l’évidence, résolument cinématographique…
[« 39 Steps – Suite » – Louis Levy]
Que ce soit comme ici avec Les 39 Marches, mis en musique par Louis Levy en 1935… Ou encore avec Numéro Dix-Sept trois plus tôt… Et surtout avec Une femme disparait, toujours en partie composé par Levy en 1938…
[« The Lady Vanishes – Prelude » – Louis Levy & Charles Williams]
Plus tard, dans les années 50, il a commencé sa collaboration avec Bernard Herrmann… qui fait notamment des étincelles à travers le grand final de La mort aux trousses en 1959…
[« North by Northwest – North by Northwest » – Bernard Herrmann]
Sans oublier L’inconnu du Nord-Express, composé par l’inoubliable Dimitri Tiomkin en 1951…
[« Strangers on a Train – Suite » – Dimitri Tiomkin]
Americano ukrainien né en mai 1894 et décédé en novembre 1979, Tiomkin a côtoyé les plus grands… de Steiner à Korngold, en passant par Rozsa, Waxman et Alfred Newman… Il a œuvré pour des réalisateurs tels que John Huston, Richard Fleischer, Frank Capra ou encore Howard Hawks… sans oublier Fred Zinnemann en 1952 sur… ah bah tiens… Le train sifflera trois fois !
[« High Noon – Two Minutes to Twelve » – Dimitri Tiomkin]
Un film qui lui vaut d’ailleurs ses deux premiers Oscars ! Celui de la meilleure musique, naturellement, mais aussi celui de la meilleure chanson ! Après quoi, en 1955 puis en 1958, il remportera également la statuette pour Ecrit dans le ciel de William A. Wellman et Le vieil homme et la mer de John Sturges. Entre temps, dans les années 40, arrêtons-nous par exemple un instant en gare de… Dumbo, mis en musique par le tandem Oliver Wallace & Frank Churchill en 1941… Encore un indémodable où la partition embrasse le rythme entrainant et entêtant de la mécanique de la locomotive…
[« Dumbo – Loading the Train » – Oliver Wallace & Frank Churchill]
Ce que s’échinera d’ailleurs également à accomplir (brillamment) Danny Elfman bien des années plus tard, à l’occasion du remake réinventé par Tim Burton en 2019. Ecoutez bien, c’est évident… Fermez les yeux… On entend la musique… et on voit un train…
[« Dumbo, 2019 – Train’s a Comin’ » – Danny Elfman]
Il n’a pas vraiment marché, mais je l’aime beaucoup moi, ce vrai-faux remake pour les studios Disney… En plus, il m’offre une occasion idéale de sortir un peu du tracé désespéramment chronologique qui semblait jusqu’ici s’imposer à moi. De fait, j’ai envie d’embrayer avec un autre très bel exemple de partition tchou-tchou… Je pense bien sur à celle de Patrick Doyle pour Le Crime de l’Orient-Express de Kenneth Branagh en 2017… Lui aussi incarne littéralement la mécanique du train par son sens de la rythmique et de l’orchestration…
[« Murder on the Orient-Express, 2017 – The Orient Express » – Patrick Doyle]
Contrairement à Richard Rodney Bennett qui, dans la première version de Sidney Lumet en 1974, était plus attaché à capter l’humeur du moment de l’embarquement plutôt que de faire du train un réel personnage sonore à part entière…
[« Murder on the Orient-Express, 1974 – The Orient-Express » – Richard Rodney Bennett]
Tandis que durant la saison 12 de la mythique série Hercule Poirot en 2010, le compositeur Christian Henson s’intéressait plus à l’esprit de Poirot lui-même, tout en n’omettant pas, à sa façon, d’incorporer ce même sentiment d’accélération mécanique au climax de sa partition…
[« Agatha Christie’s Poirot, Season 12, Murder on the Orient-Express – Redemption » – Christian Henson]
Restons un peu à la télévision… D’autant que certaines franchises n’ont pas hésité à jouer sur les deux tableaux ciné et TV. Je pense, par exemple, au fameux train à vapeur suréquipé de James T. West et Artemus Gordon, les deux agents de l’United States Secret Service, dans la série Les mystères de l’ouest, entre septembre 1965 et avril 1969 sur la chaîne américaine CBS. La musique était de Richard Markowitz… à qui l’on doit également celle des Envahisseurs en 1967 puis des Rues de San Francisco en 1972. L’extrait qui suit s’intitule « Monster Train » et est issu du second épisode de la série, La nuit du lit qui tue, dans lequel les deux héros de l’ouest se retrouvent face à… Napoléon. Enfin presque…
[« Wild Wild West, 1965 – Monster Train » – Richard Markowitz]
Les mystères de l’ouest, c’était vraiment une super série… très fun et innovante. Très en avance sur son temps… Du coup, c’est d’autant plus dommage que son adaptation cinématographique par Barry Sonnenfeld en 1999 soit, quant à elle, tellement en retard et passablement ratée… Ce qui était original devient burlesque… Ce qui était fun devient grossier… Et aucune alchimie entre les deux personnages pour sauver le bousin ! Bon… Y a quand même Kenneth Branagh qui s’éclate en roue libre dans le rôle du grand méchant Docteur fou Arliss Loveless… et Elmer Bernstein qui s’en donne à cœur joie pour la musique…
[« Wild Wild West, 1999 – Train Attack » – Elmer Bernstein]
Dans le même temps, entre 1966 et 1973, Lalo Schifrin œuvrait de main de maître sur les premières saisons de Mission Impossible, également diffusée sur CBS sous la houlette de Bruce Geller… Et qui dit espionnage dit passage régulier à bord des trains du monde entier… N’est-ce pas, Monsieur Phelps ?
[« Mission Impossible, 1966 – Jim on the Move » – Lalo Schifrin]
Mais c’est surtout au cinéma que l’équipe Mission Impossible… Enfin… principalement le Ethan Hunt de Tom Cruise… s’est régulièrement retrouvée dans et sur des wagons lancés à vive allure. Qui a oublié cette incroyable séquence, magistralement filmée par Brian de Palma malgré son énormité, où Hunt affronte Phelps dans le tunnel sous la Manche ? Certainement pas Danny Elfman en tout cas !
[« Mission Impossible, 1996 – Zoom B » – Danny Elfman]
Près de 24 ans plus tard, Tom Cruise est toujours prêt à relever l’impossible… Mais dans le dernier opus en date, Dead Reckoning, Part 1, réalisé par Christopher McQuarrie, la principale difficulté n’est plus vraiment de se battre dans le train… mais d’y monter ! Surtout lorsque pour se faire, il faut sauter d’une montagne à moto… ça décoiffe, c’est spectaculaire, c’est haletant… et c’est mis en musique par Lorne Balfe…
[« Mission Impossible, Dead Recknonig Part 1 – Leap of Faith » – Lorne Balfe]
Histoire de rester dans l’espionnage… Que diriez-vous d’écouter un peu de James Bond ?! Parce que lui aussi – et peu importe le comédien qui l’incarne – a tout fait dans les trains… Il s’est battu… Il a aimé… et s’est lui-même fait tué par nulle autre que Moneypenny… Enfin… pour un temps, quoi. C’était à l’occasion de l’ouverture de Skyfall en 2012 et c’était composé par Thomas Newman…
[« Skyfall – Grand Bazar, Istanbul » – Thomas Newman]
Dans Casino Royale en 2006, c’est également dans un wagon restaurant qu’il fait la connaissance de Vesper, magnifique Eva Green, et que – pour le coup – il tombe sincèrement amoureux… Perso, j’le comprends…. Mais c’est surement grâce à l’effet de la partition de David Arnold…
[« Casino Royale – I’m the Money » – David Arnold]
Mais ce sont très certainement les scènes de train – encore une fois partagées entre suçons et baston – de Bons baisers de Russie, deuxième titre de la franchise en 1963 qui restent le plus profondément ancrées dans les mémoires. Naturellement, c’était la grande époque de Sean Connery… et de John Barry…
[« From Russia With Love – 007 Takes the Lektor » – John Barry]
J’aurais également pu caser du Octopussy… Mais mieux vaut enchaîner tout de suite, sinon je vais vous balancer des extraits de 25 films… De bien des façons, James Bond est le père d’Indiana Jones… Non seulement parce que c’est Sean Connery qui incarne les deux… Mais aussi et surtout parce que Spielberg rêvait de réaliser un opus de 007… Ce que la production lui a toujours refusé… Du coup, c’est son pote George Lucas qui a saisi l’ocassion en lui disant : hé, si veux de l’aventure, j’ai ce qu’il te faut ! Et hop, exactement comme les trains… Une légende peut en cacher une autre…
[« Indiana Jones and the Last Crusade – Indy’s Very First Adventure » – John Williams]
C’est en 1989, après déjà deux films, que les Jones père & fils sont enfin réunis à l’écran dans Indiana Jones et la dernière croisade… Et John Williams, le seul l’unique, a à charge d’accompagner Indy non seulement dans les années 30 avec Harrison Ford, mais également en 1912 sous les traits de River Phoenix. Une séquence d’introduction osée où le jeune Indy, que l’on n’appelle pas encore Young Indy, se découvre, de wagon en wagon et en 15 minutes d’action non-stop, une réelle phobie des serpents et la nécessité de savoir manier le fouet. Le tout en obtenant aussi bien sa célèbre cicatrice au menton que son légendaire chapeau Fedora… Une ouverture qui, contre toute attente, poussera Lucas à concevoir la série télé The Young Indiana Jones Chronicles en 1992… dont l’épisode The Phantom Train of Doom mis en musique par Joel McNeely reste l’un des plus mémorable… Quoi que… Ils le sont absolument tous de toute façon…
[« The Young Indiana Jones Chronicles – The Phantom Train of Doom » – Joel McNeely]
Histoire de boucler la boucle, lorsque James Mangold prend la relève de Spielberg en réalisant Indiana Jones et le cadran de la destinée, sorti en 2023, il a la bonne idée d’ouvrir lui aussi son film sur une séquence flashback… en 1944, avec un Harrison Ford rajeuni pour l’occasion… Le tout ou presque encore une fois dans et sur un train… et toujours avec John Williams à la baguette… D’ailleurs, j’en profite pour vous signaler que le bluray du film sort dans quelques jours… et qu’il contient une piste son isolée comprenant l’intégralité de la partition ! A défaut d’un double ou triple CD, on prend, on prend…
[« Indiana Jones and the Dial of Destiny – To the Victor the Spoils » – John Williams]
Que citer d’autre ? Bah, énormément de choses en fait… Malheureusement, je n’ai aucun morceau de La bête humaine, composé par Joseph Kosma en 1938… Mais histoire de rester en France, je peux vous glisser du Alexandre Desplat, avec Les Milles de Sébastien Grall en 1995… Ou le commandant d’un camp de prisonniers juifs allemands et communistes prend sur lui de les évacuer via un train secrètement affrété plutôt que de les livrer aux nazis comme il est supposé le faire… C’était avec Jean-Pierre Marielle et c’était vraiment très réussi…
[« Les Milles – Le train de la campagne » – Alexandre Desplat]
Allez, je passe en mode TGV… Les trains à la télé, c’est aussi… Ennio Morricone avec Orient-Express… Non, rien à voir avec le Crime… en 1980…
[« Orient-Express – Orient-Express » – Ennio Moricone]
L’excellente Hell on Wheels, de 2011 à 2016, avec Anson Mount à la tête de la sécurité de la construction du chemin de fer transcontinental à travers les Etats-Unis de 1865 à 1896… au rythme de la partition de Gustavo Santaolalla…
[« Hell on Wheels – Main Title (Extended Version) » – Gustavo Santaolalla]
Sans oublier Snowpiercer, la série de 2020 inspirée du film de 2013, lui-même inspiré de la bande-dessinée de 1982… Un prenant huit-clos hivernal et post-apo avec la toujours aussi parfaite Jennifer Connelly… Sur des thèmes de Bear McCreary… mais en réalité une musique de Bobby Krlic, que vous connaissez peut-être pour Midsommar…
[« Snowpiercer, 2020 – Season 3 Intro » – Bobby Krlic]
Côté grand écran, les trains m’évoquent encore ceux de nombre de grands noms de la musique de film… Maurice Jarre, avec Docteur Jivago, en 1965…
[« Doctor Zhivago – Lara’s Theme » – Maurice Jarre]
Trevor Jones ! Avec la course folle du Runaway Train, privé de ses freins en 1985…
[« Runaway Train – Theme » – Trevor Jones]
Jerry Goldsmith ! Sur The Great Train Robbery de Michael Crichton, adapté de son propre roman Un train d’or pour la Crimée en 1979, et narrant le premier braquage réalisé sur un train en marche en 1855…
[« The Great Train Robbery – Main Title » – Jerry Goldsmith]
John Williams encore ! Grâce au Poudlard Express et sa fameuse plateforme 9 ¾ dès le premier opus de la saga Harry Potter…
[« Harry Potter and the Philisopher’s Stone – Platfom Nine and Three Quarters » – John Williams]
Danny Elfman ! Encore aussi… avec La fille du train, en 2016, qui lui permet de sortir un peu de sa zone de confort habituelle… et ça lui va bien…
[« The Girl on the Train – Riding the Train » – Danny Elfman]
James Newton Howard ! Bah oui, on ne peut pas parler de trains sans citer celui d’Incassable… l’un des meilleurs rôles de Bruce Willis en 2000 tout pile. Même si là, je vous ai sorti le thème de Mister Glass, campé par Samuel L. Jackson…
[« Unbreakable – Mister Glass » – James Newton Howard]
Basil Poledouris ! Pour Piège à grande vitesse, avec Steven Seagal en chef cuisinier musclé… C’était en 1992…
[« Under Siege 2 : Dark Territory – The Train Departs » – Basil Poledouris]
John Carpenter ! Bah oui… Les riffs de Steve Vai sur Ghosts of Mars, ça ne s’oublie pas… Plus qu’une musique de film, c’est carrément un gros album de métal que le réalisateur/compositeur a conçu avec ses potes d’Antrax et Robin Finck… Rhoooooooo…
[« Ghosts of Mars – Fight Train » – John Carpenter]
Avant de conclure sur MON train préféré… un peu de modernité avec Bullet Train, composé par Dominic Lewis pour le film à tendance déjanté de David Leitch. Musicalement, on est quand même très loin de tout ce qui vient de précéder, mais bon… le film ayant eu son p’tit succès d’estime, je m’en voudrais de le délaisser…
[« Bullet Train – All aboard » – Dominic Lewis]
Terminus ! Tout l’monde descend ! Enfin non, pas encore tout à fait… parce que… qu’est-ce qu’il peut y avoir de plus cool qu’un train sur des rails ?… Bah… Un train qui vole et qui sillonne l’espace pardi !
[« Galaxy Express 999 – Theme » – Aoki Nozomi]
Un manga de 21 volumes… Une série animée de 113 épisodes… Deux long-métrages cinéma et un troisième opus en OAV… Des spin-off, des crossovers, des univers étendus… En 1977, le grand, le seul, l’unique Leiji Matsumoto créait le Galaxy Express 999. A son bord, la belle et énigmatique Maetel et le jeune garçon bien décidé à devenir un androïde pour venger sa mère, Tetsuro Hoshino. Un long voyage initiatique… parsemé d’escales toutes plus mélancoliques et poétiques les unes que les autres… Des scénarii onirique et philosophique, des personnages forts et des musiques… bon sang des musiques… signées de Aoki Nozomi… remplies de chœurs, de mélodies tantôt tristes tantôt funky… années 70 obligent… et parfois même d’une audace folle… Vous vous souvenez de quand je parlais des partitions qui incarnent littéralement le train ?! Eh bien, dans le premier long-métrage Galaxy Express 999, réalisé par Rintaro en 1979, ça donne ça… Eh oui, là, je vais faire durer un peu…
[« Galaxy Express 999 – Departure » – Aoki Nozomi]
Pas mal, non ?! Et ce qu’il y a de très, très cool, c’est que lorsque la série dérivée Galaxy Railways débarque bien plus tard, au début des années 2000, c’est encore Nozomi qui reste fidèle à l’univers et continue de le bercer de ses tonalités empreintes d’une nostalgie salvatrice et porteuse d’espoir… avec, toujours, la voix en principal vecteur émotionnel…
[« The Galaxy Railways – Destiny » – Aoki Nozomi]
C’est bien connu, au Japon, les chansons c’est une tradition… Et il y en a une, pour le coup plutôt rock, qui a particulièrement marqué les esprits… En tout cas… au moins un…
[« Tristan chante Brave Love »]
Ouais, je me disais que Tristan commençait à vous manquer… Alors, avant de conclure, je vous laisse comparer avec l’original…
[« Galaxy Express 999, Eternal Fantasy – Brave Love » – The Alfee]
Naturellement, à trois ans, impossible de lui montrer les épisodes du Galaxy Express… Néanmoins sa passion des trains m’a poussé à lui en montrer juste quelques images… des génériques… et notamment des clips… C’est comme ça qu’il a découvert la chanson du groupe The Alfe pour le film Galaxy Express 999, Eternal Fantasy. Mais c’est pas facile à prononcer Galaxy Express Three Nine ! En tout cas, j’ai hâte de partager toutes ces aventures avec lui… Et il y a aussi Maetel Legend… Space Symphony Maetel… Sans même parler des Harlock, Queen Emeraldas et autre Space Battleship Yamato ! Vivement, vivement, vivement… Et… Tout aussi vivement de lui montrer la trilogie avec laquelle je me prépare à conclure ce SérieFonia qui a débarqué sans… crier gare… Ouais, je sais, elle était facile celle-là… On a démarré avec du Silvestri… Alors on va terminer avec du Silvestri ! Parce que oui, il y a encore plus cool que la locomotive qui vole dans l’espace… il y a la locomotive qui voyage dans le temps. Bah quoi, vous ne pensiez tout de même pas que j’allais oublier Retour vers le futur 3 ?!!! Allez, je vous quitte là-dessus et en attendant la prochaine émission… eh bah… je retourne à mon train-train…
[« Back to the Future, Part III – Point of no Return » – Alan Silvesri]
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