Le gouverneur de l’Arkansas, Asa Hutchinson, a signé une nouvelle loi anti-IVG qui dispose qu’une femme pourra désormais être empêchée d’avorter par le père de son enfant à naître.
Une nouvelle loi contraire au droit des femmes
Le droit des femmes à disposer de leur corps semble avoir de plus en plus de mal à exister aux États-Unis. Deux semaines après que Donald Trump ait signé son premier décret anti-IVG, une nouvelle loi vient scandaliser les États-Unis et le monde.
En effet, l’État de l’Arkansas vient d’adopter une nouvelle loi horrifiante sur l’avortement. Un homme sera autorisé à poursuivre en justice une femme, ainsi que ses médecins, qui porterait son enfant, dans le cas où cette dernière souhaiterait avorter sans son consentement. Cette nouvelle loi appelée « Act 45 – Unborn Child Protection From Dismemberment Abortion Act », est jusqu’à présent la loi la plus restrictive des États-Unis en matière d’avortement. De plus, elle s’applique également dans le cas où la grossesse est le produit d’un inceste, d’un viol conjugal ou d’un viol tout court selon CNN.
#ArkansasAct45
Désormais, en Arkansas, les procédures D&E seront considérées comme un crime puni par une amende de 10 000 dollars et six ans de prison. Les procédures D&E sont la manière la plus sûre de mettre fin à une grossesse après 14 semaines, selon l’association médicale américaine. Dans le cas d’une fille mineure voulant avorter, ce sera à ses parents ou son tuteur légal de décider s’ils veulent s’opposer à l’IVG. Une loi signée par le gouverneur de l’Arkansas, Asa Hutchinson, qui a déclenché une avalanche de protestations. Notamment sur les réseaux sociaux avec l’hashtag « #ArkansasAct45 ».
#ArkansasAct45 I’m not even talking about raped women, I’m saying that EVERY woman on earth make HER OWN choices about HER body. Period.
— Emilie (@EmilieDellacqua) 6 février 2017
« Je ne parle même pas des femmes violées, je dis juste que CHAQUE femme sur Terre fait SON PROPRE choix à propos de SON corps. Un point c’est tout. »
Patriarchal law places control of women’s bodies (& what’s inside them) in hands of their own rapists #ArkansasAct45 https://t.co/RMr6cXaQBD
— Kamila Graczyk (@Kamila_Graczyk) 5 février 2017
« La loi patriarcale met le corps des femmes (et ce qu’il contient) sous le contrôle de leur violeur. »