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Au-delà des Simpson et de Futurama : 5 séries animées pour adultes

Après des séries à regarder en famille, on a sélectionné pour vous cinq autres séries animées – cette fois à ne surtout pas regarder avec vos enfants.

Primal –Épisodes de 20′ (Toonami)

Un homme préhistorique, traumatisé par la mort de sa famille, se lie d’amitié avec un tyrannosaure qui a subi une tragédie similaire.  Tous les deux vont s’allier dans ce monde inhospitalier et sauvage pour chasser, combattre d’autres créatures ou tout simplement survivre. 

Créée par Genndy Tartakovsky (Le laboratoire de Dexter, Samourai Jack), Primal est une sorte de buddy movie du crétacé avec un T-Rex et un homme des cavernes. Sans autres dialogues que des grognements ou soupirs entrecoupés de silences, Primal  est digne de son titre : c’est une histoire sauvage et sanglante, où nos héros enchaînent les combats contre des créatures réalistes ou fantastiques (dinosaures, serpents, chauves-souris géantes, zombies ou autres humains ) mais c’est aussi un récit émouvant de solidarité et d’amitié. 

Rick et Morty– Épisodes de 20′ (Netflix)

Morty, un vieux scientifique alcoolique et excentrique, recrute son petit-fils Morty, un jeune garçon timide et maladroit, pour l’assister dans ses expériences. Des expériences qui incluent voyages dans le temps et mondes parallèles, nos deux héros créant systématiquement le chaos avant de tenter de remédier à la situation.

Rick et Morty est née d’un court métrage parodiant les films Retour vers le futur. Comédie de science-fiction complètement déjantée, elle met en scène un savant fou et son petit-fils qui, d’un épisode à l’autre, passent d’une réalité ou d’un univers parallèle à l’autre, où ils se confrontent à des versions alternatives de notre monde et d’eux-mêmes.  La série joue sur  le décalage entre la vie de famille banale et les aventures SF désastreuses de Rick et Morty, leur relation complètement dysfonctionnelle, avec une tonne de références à la pop culture et un ton résolument politiquement incorrect. 

Archer – Épisodes de 20′ (Netflix)

Sterling Archer est, pense-t-il, le meilleur agent de ISIS – un service de renseignements secret que dirige sa mère.  Il est toutefois beaucoup plus intéressé par les femmes, l’alcool et les beaux costumes que par un idéal politique ou démocratique… Ce qui n’est pas sans poser de nombreux problèmes au bureau ou sur le terrain, notamment avec Lana, sa collègue et ex-petite amie. 

Archer joue à fond sur la parodie, caricature tout ce qui fait les grands classiques des thrillers d’espionnage avec un mauvais esprit réjouissant. Un James Bond de pacotille qui se prend très au sérieux et ses acolytes hauts en couleurs déploient autant d’efforts pour éliminer un groupe terroriste que pour pirater les dossiers d’assurance maladie de leur entreprise…   Scènes d’action, répliques hilarantes et rebondissements improbables avec une bonne dose de sexe et de violence : même si les dernières saisons n’ont pas fait l’unanimité, Archer reste une série dynamique, amusante et originale. 

Invincible – Épisodes de 40′ (Amazon Prime Video) 

Mark Grayson (Steven Yeun) est le fils de Omni-man (JK Simmons), célèbre super-héros  d’origine extra-terrestre. A 17 ans, Mark découvre qu’il a hérité des pouvoirs de son père et, avec son aide, il commence à s’entraîner. Sous le nom de Invincible, il mène une double vie : sauveur de l’humanité dans une équipe de jeunes super-héros et lycéen banal qui a le béguin pour la jolie Amber… Mark rêve de devenir comme son père et craint de ne pas être à la hauteur ; il ignore que celui-ci cache un secret qui pourrait tout changer. 

C’est Robert Kirkman (The walking dead) qui adapte son propre comics dans cette série qui s’amuse de tous les codes et  stéréotypes du genre. Le premier épisode est trompeur : il commence gentiment comme dans Smallville, on passe dans Superman et Loïs et on termine dans… The Boys,  avec une scène post-générique sanglante, qui donne le ton du reste de la série. Avec son animation 2D qui recrée l’ambiance des comics, Invincible est une sérié décalée, drôle mais aussi violente. 

BoJack Horseman – Épisodes de 25′ (Netflix)

BoJack Horseman (Will Arnett) est un cheval / acteur has been, qui vit dans le souvenir de sa gloire passée lorsqu’il jouait dans une sitcom à succès. Depuis, sa carrière est au point mort et il se morfond dans sa maison de Hollywood aux côtés de son ami Todd (Aaron Paul). Son agent, la chatte Princess Carolyn (Amy Sedaris) pense que BoJack peut renouer avec le succès en écrivant ses mémoires avec l’aide de l’autrice Diane (Alison Brie). 

BoJack Horseman est a priori une comédie absurde : un cheval, ancien acteur à succès, écrit un livre ; il fait ses courses dans une épicerie dont les rayons sont remplis de carottes ; son agent est une chatte et son ennemi juré, un chien ; on s’étonne presque de croiser des humains. Mais avec son écriture ciselée et ses réparties ironiques, ses personnages qui dévoilent petit à petit leurs faiblesses et leurs tourments, la série prend progressivement une dimension étrangement douce-amère, reste très drôle mais devient aussi très touchante. 

Harley Quinn  – Épisodes de 20′ (Toonami)

Harley Quinn (Kaley Cuoco) est la complice du Joker (Alan Tudyk), dont elle est folle amoureuse. Mais lorsque celui-ci la laisse tomber en plein braquage pour s’enfuir, c’en est trop : elle rompt avec lui et jure de se venger en devenant la reine du crime à Gotham. Et tandis que sa meilleure amie Poison Ivy lui fait prendre conscience que le Joker n’est qu’un pervers narcissique, Harley recrute une équipe d’autres méchants de seconde zone pour intégrer la Legion of doom…

Sang, sexe, f*ck et tripes à volonté : Harley Quinn est indiscutablement réservée aux adultes. Avec tous les personnages iconiques de l’univers DC qu’elle tourne en ridicule (Batman, le Joker et Gordon prennent cher), la série est volontairement violente, vulgaire et explicite… mais drôle, parfois méta, pleine de rythme et d’action. En outre, par le biais de Harley, elle offre un regard étonnamment pertinent sur les mécanismes des relations toxiques et possède un petit côté féministe où les super-héroïnes et super-méchantes mènent la danse. Réjouissant. 

Vous avez couché les enfants ? Tant mieux ! Vous allez pouvoir découvrir ces séries, entre adultes consentants. Une sélection évidemment non-exhaustive qu’on vous invite à compléter dans les commentaires. 

About author

Traductrice et chroniqueuse, fille spirituelle de Tony Soprano et de Gemma Teller, Fanny Lombard Allegra a développé une addiction quasi-pathologique aux séries. Maîtrisant le maniement du glaive (grâce à Rome), capable de diagnostiquer un lupus (merci Dr House) et de combattre toutes les créatures surnaturelles (vive les frères Winchester), elle n'a toujours rien compris à la fin de Lost et souffre d'un syndrome de stress post-Breaking Bad
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