Cette semaine l’invitée des « Actuvores », présenté par Nicolas Nadaud, n’était autre que Audrey Pulvar. L’occasion pour l’ex-journaliste de livrer sa définition du féminisme. Auteure de « Libres comme elles. Portraits de femmes singulières », son cour discours plus intime et plus synthétique dans notre émission, expliqué ici.
Une définition souple, gage de tolérance
L’égalité passe d’abord par l’égalité entre les genres. « C’est le combat de tous les combats », dit-elle, autrement dit la démarche féminisme inclusif, qui se veut intelligible : promouvoir, définir, atteindre l’égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes.
Libres et Insoumis, l’un de ses livres cités dans l’interview, revendique cette tendance idéologique, où le passage à un monde moderne et accompli semble passer par l’acception et l’universalisation de l’égalité dans tous les domaines qu’ils soient.
La nécessaire universalité du féminisme
« Je suis une féministe universaliste, je crois que les droits humains sont universels, et qu’ils ne peuvent pas être modulés ou tempérés en fonction d’histoire de culture ou de religion »
Audrey Pulvar dans « Les Actuvors »
Nicolas Nadaud rappelle la pluralité des formes de féminismes. L’ancienne présentatrice du 19/20 vient étayer l’argument avec cette formule qui consacre l’universalité du féminisme : les inégalités quelqu’elles soient répondent de la même carence, celle de l’ineffectivité de l’égalité dont elles devraient obéir. Un principe consacré par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et bien d’autres textes supra-législatifs, mais qui s’inscrit de façon palliative dans nos moeurs, et trop tardivement.
Une corrélation étroite entre droits de l’Homme et féminisme, qui s’impose finalement comme un combat humaniste, et universel.
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