Londres est en effervescence depuis 6 heures du matin. Heure officielle à laquelle Kate Middleton aurait été admise à l’hôpital Saint Mary pour accoucher de l’héritier de la couronne anglaise. Devant les portes de l’établissement, journalistes et badauds attendent d’autres nouvelles.
A deux rues du lieu où se trouve la duchesse de Cambridge, les camions satellites de télévision annoncent la couleur. Toute la presse s’est rassemblée devant l’hôpital après la transmission d’un communiqué officiel de Buckingham Palace. Kate Middleton serait arrivée ce matin à 6 heures par l’arrière du bâtiment, sans qu’on puisse la voir, accompagnée de son mari le Prince William. Une nouvelle qu’attendait la presse internationale avec impatience car aucune date n’avait été donnée par la famille royale jusqu’alors. Seule la mère de la duchesse avait indiqué que l’enfant aurait pour signe astrologique le lion.
Saint Wharf Road, les curieux se pressent, mais ils sont moins nombreux que les journalistes, et parlent facilement avec un policier… qui affirme que Kate Middleton ne serait pas arrivée ce matin, mais bien quelques jours plus tôt. « Cela n’a pas été communiqué à la presse par mesure de sécurité », indique-t-il. Les badauds, dont la plupart est là par hasard, continuent de l’interroger. En ce début de matinée, il les rassure : » Non, l’enfant n’est pas encore né ».
De l’autre côté de la rue, certains passionnés de la couronne campent depuis plusieurs jours pour vivre en direct cet évènement. A même le sol, allongée dans sa tente décorée d’un drapeau à l’effigie du couple royal, une femme répond à un caméraman chinois. A ses côtés, sur un banc, un homme âgé, habillé d’un costume décoré de petits drapeaux britanniques parle avec une rédactrice. D’autres journalistes attendent patiemment de pouvoir l’interroger, quand des caméramans tentent de le filmer malgré les nombreux passants qui bouchent le champ de la caméra. Des interviews, en attendant une autre déclaration officielle de la famille royale.
L’annonce de la naissance devrait se faire sur les réseaux sociaux, d’abord sur Twitter, puis sur Facebook. Avant que la Tour de Londres ne sonne 62 coups et que l’Union Jack ne soit hissé partout dans Londres.