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Balthazar : 3 raisons de ne pas manquer la saison 4

Présentée en compétition à La Rochelle en septembre dernier, la saison 4 de Balthazar parvient non seulement à se relancer mais aussi à se réinventer. Elle arrive sur TF1 le 10 mars prochain et s’annonce explosive !

C’est quoi Balthazar saison 4 ? 7 mois après les événements de la saison 3, tout a changé. Hélène n’est plus là. Maya est en prison et Balthazar brûle la vie par les deux bouts. Tout bascule quand le capitaine Camille Costes débarque. Un tourbillon d’énergie qui va forcer Balthazar à affronter ses démons. Car rien ne lui sera épargné. Ni le Dr. Vesinet, catapultée dans son IML pour le surveiller, ni Maya, qui le torture depuis sa prison, ni son enfance qui le tourmente. Balthazar aura-t-il droit à ce renouveau qui s’annonce ?

Coup de théâtre à l’issue d’une intense saison 3 de Balthazar : Hélène de Fougerolles annonce son départ de la série. Elle ne participera à aucun épisode de la saison 4, y compris ceux qui devraient expliquer son départ. Charge aux auteurs de se sortir de ce pétrin et d’assurer la continuité de la série.
Au vu des 4 premiers épisodes de cette saison 4, on peut le dire sans peine : la charge est plus que réussie !

Une relance totale de la série

Même si la série porte le nom de son héros, Balthazar comme d’autres séries avant (cf. Chérif) est devenue une série d’un binôme auquel le public s’attache. Si le départ du partenaire du héros n’entraîne que des changements à la marge, alors la série rate le coche. Les auteurs ont ici profité de ce départ pour totalement repenser la série. D’abord avec un vrai « season premiere » de haut vol, c’est le cas de le dire qui sort de la simple enquête.
Ensuite, en faisant porter la tension de l’intrigue sur les personnages : Balthazar devient plus que jamais une série de personnages, parfois au détriment des enquêtes plus classiques. Mais en fouillant la psyché des personnages, la série étoffe sa narration. Tomer Sisley donne une dimension supplémentaire à son alter ego déjà fortement mis à mal et qui franchit un cap supplémentaire, torturé depuis sa prison par une ex épouse toujours diaboliquement incarnée par l’excellente Leslie Medina. A cela s’ajoute l’arrivée de Caterina Murino dans un rôle qui va permettre définitivement à la série, et donc à son héros de sortir d’une zone de confort. Et bien entendu, on ne manquera pas de souligner la présence de la toujours pétillante Pauline Cheviller qui fait toujours « vivre » son personnage d’une manière délicieuse.

Constance Labbé

Celle que l’on avait pu notamment voir dans la saga Noces Rouges sur France 3 est incontestablement l’une des vraies raisons de la très grande réussite de cette nouvelle saison. Charismatique au possible, piquante et forte, elle met son personnage à égalité avec Balthazar dès lors qu’elle apparaît dans le premier épisode. Au point qu’on en oublie qu’elle vient d’arriver et qu’un autre personnage occupait sa place dans les saisons précédentes. Rien de ce qui vient de Balthazar ne semble prendre sur elle, obligeant le héros à changer de tactique, si ce n’est qu’il en ait une, emporté par ses propres démons. Constance Labbé est une remarquable actrice qui fait monter d’un cran encore le niveau de la série en saison 4.

Balthazar : une série à l’écriture soignée

Depuis le début, Balthazar soigne son écriture, alternant entre enquête de l’épisode et fil rouge en forme de whodunit. En saison 4, la série continue d’explorer des épisodes concept forts, un fil rouge qui change de registre pour aller davantage dans le psychologique, et des personnages soignés.
Les auteurs s’amusent avec les codes de la fiction télé et ses propres codes pour mieux les renverser, n’allant jamais là où le spectateur s’attend à aller (comme le côté moins systématique de Balthazar parlant aux morts sur sa table d’autopsie). Sombre la série était, sombre elle continue d’être et les choix qui sont faits sont vraiment audacieux et détonne du paysage des polars traditionnels du PAF. Balthazar est à cheval entre 2 façons de faire du polar et les 2 matchent de manière efficace. On espère vraiment qu’après le final dark de la saison 3 qui rappelait les plus grands moments de Profilage, la série ne partira pas dans une direction trop légère qui lui ferait perdre son ADN et donc son charme.

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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