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Le bilan africain de Francois Hollande en 3 points

Alors qu’un énième remaniement de l’exécutif vient d’avoir lieu et que le quinquennat Hollande s’achèvera dans cinq mois, l’heure du bilan approche. Bien que Francois Hollande avait promis de rompre avec la FranceAfrique et d’engager une nouvelle forme de partenariat avec le continent lorsqu’il était encore candidat et non président, force est de constater que cela n’a pas été le cas.

A domicile, on se souviendra surtout de Francois Hollande pour son incapacité à trancher et sa manie incontrôlable du compromis, mais l’Afrique aura été le terrain où il s’est affirmé en tant que chef des armées, et où il aura démontré un poigne de fer qu’on ne lui connaît pas en métropole, celle là qu’il a laissé à son Premier Ministre.

 

Le quinquennat Hollande aura certainement laissé des traces sur le continent Africain.

1. L’intervention au Mali

En Janvier 2013, Francois Hollande intervient militairement au Mali alors qu’Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), qui occupait déjà depuis des mois Tombouctou et la partie Nord du pays, entame une descente vers le Sud et la capitale Bamako, où résident encore une poignée de Français.

Crédit: Oeil d'Afrique

Crédit: Oeil d’Afrique

L’opération ‘Serval’ s’éternisent et se mue en ‘Barkhane’, devenant une opération régionale qui traque les terroristes sur la bande sahélo-saharienne, autour des frontières Libyennes et proche du lac Tchad, où Paris supporte les armées de la région qui lutte inlassablement contre Boko Haram.

2. La Centrafrique

Alors que plus de 3000 hommes sont mobilisés au Mali, c’est en République Centrafricaine que Paris envoie ses soldats en décembre 2013. Un déchirement entre la majorité chrétienne et la minorité musulmane pousse Francois Hollande à intervenir au travers de l’opération ‘Sangaris’.

crédit: Planete Campus

crédit: Planete Campus

Celle-ci s’est achevé en Octobre mais n’a pas réglé les problèmes structurels du conflit, et les tensions demeurent.

3. Silence pour les autocrates

Les amitiés du président Hollande avec ses homologues malien Ibrahim Boubacar Keïta, guinéen Alpha Condé, et nigérien Mahamadou Issoufou sont publics et ceux là sont régulièrement reçus à l’Elysée au cours du quinquennat. Toutefois le silence radio de Francois Hollande concernant les réélections contestés et frauduleuses du gabonais Ali Bongo, congolais Denis Sassou-Nguesso, et du Tchadien Idriss Déby Itno, n’a pas manqué de faire réagir leurs opposants et mouvements citoyens qui dénoncent ces autocracies au péril de leurs vies.

 

Il reste encore 5 mois au Président français pour s’affirmer en matière de politique étrangère en Afrique. Les relations Paris-Kigali restent froides, Joseph Kabila de la République Démocratique du Congo semble prêt à modifier la Constitution de manière à s’éterniser à la tête du pays. Le reste du quinquennat nous montrera si ces sujets sont des priorités.

 

 

 

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